MINI FILMS novembre 2021

16 Jan

Les notes au détail (EFI-PTS) : l’Écriture, la Forme, l’Intensité ; la Pertinence, le Style, la Sympathie.

Les huit catégories de genre : Intimisme (empathie et personnages), Drame (lourdeur et extériorité), Fantaisie (évasion et imagination), Épouvante (effroi et agression), Suspense (intrigue et investigation), Action (aventures et divertissement), Comédie (humour et situations) & Alternatif.

 

L’amour dure trois ans – (comédie France 2012) : Fonctionne décemment si on est pas exigeant. Choisit malheureusement de se dégonfler tout en continuant à rire ‘sous cape’ (en se moquant des personnages voire en cherchant à humilier leurs interprètes) ; une comédie de planqués. L’éditrice (Valérie Lemercier) incarne parfaitement une certaine France [‘aristocratique’, décadente, pragmatique], lointainement consciente de sa médiocrité et de ses privilèges indus mais préférant regarder tout ce qui existe autour d’elle comme de la merde à gérer sereinement ; une France d’Ancien régime dépouillée de ses dorures religieuses. Additionné aux passages sur Canal+ et à l’enfilade d’une certaine brochette, cette comédie potable garde de l’intérêt comme reflet d’une ‘élite’ culturo-mondaine de son époque. 436-335. (38)

Moi et mon monde =- (intimisme Allemagne 2016) : Surprenant par sa qualité et aucunement par son scénario. Dommage que la mère ne soit pas largement perçue comme la charge pitoyable qu’elle est, sous prétexte qu’elle a pu avoir des raisons d’être malheureuse et qu’elle pourrait être un cas psy(chiatrique?). Bonne fin, sage. 647-756. (58)

La fille de Brest – (drame France 2016) : Style hasardeux et terriblement laid, probablement pour rendre hommage en faussant le moins possible, en limitant la fantaisie à des détails du caractère de l’héroïne. Le modèle aurait des qualités « clownesques », l’actrice de Borgen imite lourdement la maladresse et l’impulsivité pour nous en convaincre. Le film ne tient qu’à son sujet et, à la limite, par la curiosité que pourrait susciter ses bizarreries d’exécution (en particulier son scénario déséquilibré). 334-424. (36)

Un condé =- (suspense France 1970) : Cinquante ans après reste un polar sombre, glacial et lent (mais tout de même plus accrocheur ou ‘populaire’ que du Melville) ; on y trouve qu’avec effort le brûlot que ça a pu être, tant les flics négatifs puis les anti-héros sont devenus courants, sinon la norme. Ce film de vengeance est aussi un excellent ‘Non à l’espoir’, dans le registre ‘Tous corrompus’. 666-665. (58)

Les fleurs de Shanghai =+ (drame Taiwan 1998) : C’est très beau, au départ j’ai aimé le contraste entre tant de médiocrité en dorures sur un fond si ravissant. Mais l’air est toujours le même ; ce n’est que du théâtre filmé, statique et châtré. 574-466. (58)

Sea fever =+ (épouvante Irlande 2019) : Bancal à cause de son incapacité à montrer la bête et en général à montrer l’horreur. Excellents acteurs au service de personnages plus prometteurs que convaincants. 456-366. (58)

Rise of the Planet of the Apes / La planète des singes – les Origines =+ (action USA 2011) : Un prequel efficace en terme d’action et d’émotion, garanti sans surprise passé les premières minutes. Gros casting. Régalera les antispécistes. 678-767. (66)

Dawn of the Planet of the Apes / La planète des singes – l’Affrontement =+ (action USA 2014) : Un bon moment post-apo et peu de traces à la sortie. Les ‘résistants’ humains manquent de charisme, y compris Oldman en tant que leur chef. 577-676. (62)

D.A.R.Y.L. =+ (fantaisie USA 1985) : Un film ‘pour enfants’ impliquant l’intelligence artificielle et suggérant l’humain augmenté. Endurer le démarrage niaiseux vaut le coup. Sentimental dans un premier tiers, le film relève purement de la SF dans le deuxième puis termine dans le registre de l’action avec les retournements de situation chez les scientifiques puis une course-poursuite. 776-766. (68)

Night Warming / A la limite du cauchemar + (suspense USA 1981) : voir la critique. 869-979 (84)

A Dirty Carnival =+ (suspense Corée du Sud 2006) : Une approche se voulant plus authentique de l’univers des gangsters, centrée sur un jumeau de Stéphane Edouard. Hormis au sommet (du moins le temps du film), le milieu est marqué un turn-over impitoyable – et bien sûr la retraite n’est pas envisageable. Inutilement long. 777-766. (68)

Appaloosa =+ (drame USA 2008) : Film sentimental modérément amer et viril, western très coulant avec des scènes de tension ou de rebondissement plus savoureuses ou stylées qu’intenses. Si vous voulez du sanglant allez voir ailleurs ! 675-666. (58) 

High-Rise =- (comédie UK 2016) : Une grande cuite entrecoupée de moments normaux finit en grande cuite dépravée dans un champ de ruines. Les gradations sont minimes, tout ce qui semble factuellement responsable de cette descente aux enfers est le mépris et les fautes de l’intendance. Le style et les bénéfices d’une source de qualité (l’auteur de Crash) suffisent à faire le meilleur film de Wheatley, malgré des provocations toujours plus plates et stériles. 575-464. (42)

Mogambo =+ (intimisme USA 1953) : Une comédie romantique plus adulte que la moyenne. 677-756. (62)

 

Mini-Critiques : 2021: Oct, Sept, Aout, Juillet, Juin, Mai, Avr, Mar, Fev, Jan. 2020: Dec, Nov, Oct, Sept, 15, 14, 13. 2019: 12, 11, 10. 2018: 9, 8. 2017: 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1

Mini Courts : 2020, 4, 3, 2, 1

Mini Revus : 2ou2020, 1

Mini Mubi : 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1. Courts & moyens Mubi : 4, 3, 2, 1

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