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RIEN SUR ROBERT ***

5 Mai

3sur5 Robert/Luchini est un critique de cinéma ; un type pédant, faiblard (à force de réticences ?) et un peu gland, style Woody français mais en méchant et suffisant, transpirant les petites tares et la post-aigreur, ou le désespoir digéré. Bonnaire est son amie, une sous-rebelle abonnée aux rôles de commis – où elle tire la tronche ; son personnage va évoluer et se découvrir.

Ce film de Pascal Bonitzer vaut pour son humour et ses personnages, avant tout celui du titre, une chère ordure. C’est le type égocentrique mais complexé, qui réagit pas ou mal (notamment lors du dîner où il est non-invité, face à l’assemblée dominée par une espèce de vieux patriarche tordu). Il est « sans élan et sans force » selon le vieux (Michel Piccoli), ce qui n’est pas totalement juste ; c’est plutôt un lâche. Il se dérobe à tout, mais profite des acquis. Une vague de mépris lui tombe dessus, il n’en est même plus à encaisser le coup.

C’est ce qui fait son charme, mais il ne dort pas pour autant ! C’est bien un connard rigide accompli, un parisien cultivé et orgueilleux fidèle à sa mauvaise humeur ; éprouvant, tyrannique quand il peut – l’égocentrique est souvent arraché à ses bougonneries, alors à chaque contrariété (et il y en a tout le temps, car les gens ne cessent de l’interpeller -avec leur sensiblerie et leurs propres besoins égoïstes- ou lui répondre à côté) il pique ses crises. Pourtant il n’intimide pas, semble même ne pas gêner non plus (!), au mieux il dégoûte, en général tout juste il agace – ou lasse – et il crispe et désespère sa propre mère. Il est plaintif, comme un tourmenté de la pire espèce ; ses scrupules sont pour lui, sa santé, son état – pas pour dehors, pour les autres, même les objets de sa profession.

Avec l’évasion dans les Alpes Rien sur Robert vire au simple film de mœurs, ou de relations sentimentales – puis se traîne après le retour. Heureusement l’infâme saura reprendre la main au dernier moment, montrer sa vigueur, mais aussi la dégueulasserie de son caractère !

Note globale 66

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Suggestions…

Scénario/Écriture (2), Casting/Personnages (4), Dialogues (4), Son/Musique-BO (-), Esthétique/Mise en scène (3), Visuel/Photo-technique (3), Originalité (2), Ambition (2), Audace (3), Discours/Morale (-), Intensité/Implication (3), Pertinence/Cohérence (3)

Note arrondie de 67 à 66 suite à la mise à jour générale des notes.

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EXTENSION DU DOMAINE DE LA LUTTE ***

24 Sep

extension domaine

4sur5  Extension du domaine de la lutte fut d’abord le premier roman publié de Michel Houellebecq. Cette semi-autobiographie rencontre un vif succès en 1994, mais ce n’est rien par rapport aux Particules élémentaires, quatre ans plus tard, première des grandes polémiques qu’il déclenche (suivront Plateforme en 2001 et Soumission en 2015). Un an après (1999) sort le premier film tiré de son œuvre, adaptation très loyale de son premier roman, où il est question du thème fétiche de Houellebecq : la misère sexuelle et affective en son temps, soit en « régime libéral » ; pour l’homme dévitalisé ou gentiment médiocre de préférence.

Le héros du film, qui est aussi celui du livre, est un personnage ultimement houellebecquien et, en plus de l’attitude, arbore plusieurs tics renvoyant à l’écrivain lui-même. Interprété par le réalisateur (Philippe Harel), il gratifie le spectateur de ses monologues intérieurs, quelquefois contextualisés par les commentaires d’un narrateur omniscient. Acceptant l’inanité de son existence, il se laisse porter par le courant sans prétention ni désir, n’éprouvant même pas le ressentiment. C’est un mort-vivant posé, sans tourments violents, vivant l’ennui profond sans encore se désintégrer totalement ni quitter le monde commun. Il est cadre dans une entreprise performante et déambule en libéralie accomplie : ainsi il fait part de sa perception d’un « système sexuel libéral », étendant la lutte sociale à tous et s’affranchissant des appartenances de classes ; jusqu’aux rapports de force économique !

Le sexe apparaît alors comme un « second système de différenciation séparé de l’argent » et tout aussi rude. La « loi du marché », pour lui, a donc tout emporté, en tout cas dans les structures sociales et peut-être psychiques du monde occidental. Les jouisseurs pleins de ressources (concrètes et externes) et les éternels queutards triomphants ont pu s’épanouir plus encore, étendre leur pactole ; et les écarts se creusent. L’attention quasi exclusive du film est sur les gagnants économiques (ou plutôt les petits pions rangés dans ce camp) et perdants sexuels ; les gagnants dans les deux sont à proximité (de « Notre Héros » et son acolyte campé par José Garcia). Une exploration des nuances sur cette carte en deux dimensions serait intéressante, elle n’est malheureusement pas à l’ordre du jour et n’a d’ailleurs jamais trop concerné Houellebecq.

L’angle mort de l’œuvre est ici, car la puissance économique et sa faculté à instrumentaliser ou provoquer le succès sexuel est totalement omise ; être enfermé ainsi avec les losers sexuels décemment intégrés économiquement pose donc quelques limites. Le concept de « libéralisme sexuel » n’est vu qu’en tant qu’agent d’exclusion, sans considération pour les échanges et exploitations qu’il permet. Le manque d’autonomie du film s’en trouve mis en évidence ; écrin fidèle mais sans goût ni identité propres, il n’interroge rien du propos de Houellebecq et se contente de le reprendre avec malice et assurance. Le réalisateur Philippe Harel (aussi celui des Randonneurs deux ans plus tôt) s’efface tout en s’impliquant en tant que performer vanné ; l’absence de distance a ses vertus, donnant un divertissement las mais captivant, habillant une prose amère mais lucide et sans aigreur, d’autant plus percutante voir assassine.

Et puis l’essentiel n’est pas dans les variétés du « libéralisme sexuel », car Extension ne traite pas tant de compétition pour l’Homme moderne que de sa dépression, dans un espace saturé et ingrat (cette société est comme un supermarché asséché). « Notre Héros » est celui des volontés finies, des blasés, des essorés ; tellement abattu et pourtant épuisé par si peu d’expériences ; il n’a presque rien vécu, encore moins voulu. Au fond cet équilibre absurde et mesquin lui convient car il s’accorde à sa maladie du désir. Ce petit mec fade, à peine existant, mais loin d’être niais (quoiqu’il exagère peut-être en affirmant connaître « la vie ») ausculte sereinement sa réalité de légume fané. Inclus professionnellement, il n’est pas resté sur le carreau que sexuellement, mais plus généralement au niveau relationnel – et puis humain tout court, en bon atome vaincu qu’il est.

À l’image de ce type, le film baigne dans un climat très ‘bis’ urbain ; c’est un peu la version petite-bourgeoise, toute petite mais avec le statut qui en atteste, de Seul contre tous. Une toute petite bourgeoisie démissionnaire, du moins sa fraction de passagers poussifs, celle habitée par des falots n’ayant jamais été faits pour lutter. Cette population échoue car c’est sa vocation dans ce système dont elle est une déjection, mais une déjection pas nécessairement embarrassante ; une déjection qui peut servir, comme des rustines pour un ballon en fin de vie ou une garde rapprochée jetable avec des misérables composantes interchangeables, éparses et anonymes.

L’ensemble tire vers la comédie sinistre et pathétique, atteignant des pics de désespoir hilarants, dont le plus formidable est celui au bar sur I’m not in love (de 10cc), où Harel se fait apôtre d’une sagesse biblique du loser assumé, mûr voir au bord du pourrissement. Une scène ubuesque minable arrive derrière, car après tout conclure est aussi impossible que se résigner pour Tisserand (Garcia, le collègue puceau en déplacement avec Harel). Au lieu de lâcher-prise comme Notre Héros, il s’acharne sans réaliser qu’il sera toujours mis en échec dans ce système. Comble de l’ironie, il en partage les critères d’évaluation et les lois ; enfin, sans être assez rigoureux pour se déprécier lui-même, mais à ce niveau de compliance pour le jeu où on aura toujours que le rôle de sparring partner, il n’a de toutes façons aucun salut. Il aurait dû être un esclave pratique, affilié par défaut, comme son camarade Notre Héros.

Note globale 74

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Suggestions…  Choses Secrètes + Notre Jour Viendra

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Scénario/Écriture (4), Casting/Personnages (4), Dialogues (4), Son/Musique-BO (3), Esthétique/Mise en scène (3), Visuel/Photo-technique (3), Originalité (4), Ambition (3), Audace (4), Discours/Morale (4), Intensité/Implication (4), Pertinence/Cohérence (4)

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Note passée de 73 à 74 avec la mise à jour de 2018.

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LE PARI ***

22 Juin

4sur5  Ce n’est peut-être pas le meilleur film des Inconnus, puisqu’à ce moment ils n’étaient pas au complet. Juste au moment du triomphe des Trois frères en salles, leur ex-manager Paul Lenderman leur interdit de se produire ensemble et d’utiliser le nom de leur trio. Le Pari (1997) et L’Extraterrestre (2000) n’impliquent donc que Didier Bourdon et Bernard Campan, en excluant Pascal Légitimus. Ce dernier n’a jamais été réalisateur des productions des Inconnus, prises en charge par les deux autres.

Ces précisions étant données, Le Pari se contente d’être la meilleure incursion des Inconnus au cinéma, dépassant Les trois frères, plombé de surcroît par ses accès mielleux. Dans cette comédie aux accents burlesques, deux beaux-frères s’engagent à arrêter de fumer lors d’un repas de famille. L’humour repose sur les situations, les bons mots et la caractérisation sociale outrée. Bourdon est le beauf de droite (un bourgeois pharmacien) et Campan le loser de gauche (un prof de banlieue de bonne volonté, complaisant, inefficace et laxiste).

Cette comédie regorge de punchline, de séquences fortes (l’incruste dans le showbizz, le passage réjouissant de la cuisine) et même de petites scènes cultes (au sens populaire). Ces dernières se retrouvent notamment dans la partie du film dédié au groupe de parole conduit Philippe Chevalier, fournissant le slogan « le tabac c’est tabou ». La participation du duo comique Chevalier & Laspalès est curieusement un atout. Leur humour à froid, grotesque et un peu minable, n’a jamais donné un si bon résultat. Le côté psychopathe anesthésié de Régis Laspalès est exploité à fond, pour une fois, sans toutefois sortir de la comédie ni se dévoiler trop vite.

Les personnages secondaires sont réussis, plus ou moins à vocation comique et celui d’Isabelle Ferron se démarque nettement. Murielle, l’épouse de Didier (Bourdon) est un amalgame pertinent de niaiserie, de bon sens, de conformisme et de dureté. Elle ne comprend rien que ce qu’on lui explique ouvertement et peut donc être l’objet de toutes les moqueries ou remarques condescendantes sans le percevoir, mais son caractère impitoyable, économe et d’un sérieux abyssal la préserve de la détresse.

Note globale 72

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J’EMBRASSE PAS =+

17 Juil

Si Hôtel des Amériques ou Rendez-vous pouvaient sembler insaisissables, le neuvième long-métrage d’André Téchiné est loin de faire cet effet. Comme dans Rendez-vous, un provincial monte à Paris pour devenir acteur et va tutoyer les bas-fonds, ceux brillants et les autres crades, puis également fouler les parquets les mieux lustrés de la capitale. Téchiné creuse les aspects ‘anti naturalistes’ de son cinéma. La caméra peut rester plantée sur le sourire théâtral du jeune héros pendant de longues secondes ; dans un autre genre, la visite du frère Serge (nommé comme le premier amant de François dans Les roseaux sauvages) est édifiante. Le peuple de J’embrasse pas se compose de divas diverses, perpétuellement en train de se tailler des drames dans lesquelles elles se perdent. Elles ont beau s’y détruire par mégarde, leur absence si intense d’authenticité donne à leurs malheurs des allures de gaudriole. Leurs râles de souffrance génèrent presque une forme de soulagement, comme lorsque les bouffons ratés des comédies sont relégués au second plan.

J’embrasse pas est loin de la médiocrité, d’ailleurs le scénario paraît plus dense que d’habitude chez Téchiné. Le glacis romantique couvrant Hôtel et les opus antérieurs est dépassé : Téchiné n’a jamais été aussi ‘physique’. L’ouverture aux charmes de la démence n’en est que plus flamboyante. Les drames sont plus éclatants, les urgences plus fortes ; mais la sensibilité de leurs protagonistes est dévorée, même quand ils l’ont déjà prostituée. La fascination malsaine pour la perdition et les manques (intellectuels notamment) de Pierre (Manuel Blanc) est plus irritante que ses attitudes erratiques de fauve bourru. Emmanuelle Béart fait un très beau chaperon rouge même si son destin brisé et son caractère borderline manquent de chair. Le free leftism est envahissant : une pute se pisse dessus en prison et toute la domination est ébranlée, l’ignominie des forces de police révélée à la face du monde entier. Tout ça est un peu détestable, limite répugnant par endroits (les personnages le sont souvent, encore plus quand ils déchaînent leurs corps navrés – la vieille et ses besoins répugnants de décharge à la dérive) et tient largement du plaisir coupable.

J’embrasse pas est une caricature de fantasme, largement réaliste, des beautiful people libérés et soit-disant sensibles à la misère du monde ; sur celle-là ils n’oublient jamais de branler leur mélancolie, leur empathie et éventuellement eux-mêmes. Les bourgeois cultivés (et surtout intégrés, en étant accessoirement les patrons de la hype BCBG et les papes de l’intelligentsia) se divertissent et s’émeuvent pour les petits outsiders égarés dans les mondes de l’ombre de la capitale. Les plus vivants et courageux chérissent de près cette fosse exotique à disposition, utile pour s’enivrer et rassasier ses pulsions décadentistes ; sans avoir à s’y casser, comme ces charmants ouvriers – interchangeables pour la plupart (« une fois chacun » les putes mâles ont l’honneur de passer un quart-d’heure mirobolant avec un grand seigneur). Bienvenue dans le versant dark, folklo et grisant des univers chéris des rentiers pseudo-bohémiens et effectivement libertaires.

C’est sincère et justement car c’est fidèle, c’est fuyant et stérile ; il ne faut pas attendre d’énergies propres aux véritables arrières-mondes ou aux cultures de l’ombre, ou juste des bribes. Les plus dangereuses sont ces mafieux sadiques, un peu gamins (et plutôt gays). On est pas chez Butgereitt (Schramm, Der Todesking), du côté des tarés de l’âge d’or du glauque italien ou même de Clive Barker (Hellraiser, Imajica). On est dans l’antichambre des ténèbres mondains, rehaussée par le raffinement de l’auteur de Rendez-vous et surtout les suggestions du réel dur. En effet, avant l’autobiographie via Les roseaux sauvages, Téchiné s’inspire du vécu de Jacques Nolot. Le personnage interprété par Philippe Noiret (le plus ‘solide’ et le plus aimable finalement) est d’ailleurs inspiré de Roland Barthes, rencontre contribuant à son passage de l’activité de gigolo à la profession d’acteur. La pièce La Matiouette ou l’arrière-pays (1981) sera son premier grand succès personnel ; l’adaptation en court-métrage deux ans après marque le début de la collaboration avec Téchiné.

Note globale 57

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Suggestions… Vinyan

Scénario & Écriture (3), Casting/Personnages (2), Dialogues (3), Son/Musique-BO (3), Esthétique/Mise en scène (3), Visuel/Photo-technique (4), Originalité (3), Ambition (3), Audace (3), Discours/Morale (-), Intensité/Implication (3), Pertinence/Cohérence (3)

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LES CENT ET UNE NUITS DE MONSIEUR CINÉMA =-

12 Mai

Après s’être consacrée à un cycle sur son défunt mari Jacques Demy (Jacquot de Nantes, Les demoiselles ont eu 25 ans), Agnès Varda a célébré les 100 ans du cinéma (généralement né en 1895) en conviant un maximum de vedettes de la famille, voire en en ressuscitant. Les Cent et une nuits de monsieur cinéma citent et évoquent (directement) des œuvres déterminantes, l’usage de certaines techniques ou de scènes spécifiques (tirées de King Kong ou La Soif du Mal par exemple), fait défiler les acteurs, les fétiches et se réfère même aux sociétés de production.

Varda joue sur un  »littéralisme » poétique (avec au sommet dans cette optique les frères Lumières) et l’annonce dès le titre, puisque le cinéma est personnalisé par un vieux « monsieur » de 100 ans, interprété par Michel Piccoli emperruqué. Des cinéastes et acteurs viennent le retrouver. Marcello Maiestronni s’interprète lui-même comme il l’a toujours fait, des poids lourds comme Depardieu livrent leurs ressentis sur certains tournages, certains invités ne font que passer comme Delon. Au fond tout le monde défile et survole même lorsqu’il y a étalage. Ces 101 nuits sont l’occasion d’une grande fête mais l’orchestration est trop passive pour faire des désirs une réalité, même reconstituée.

En parallèle des échanges avec ‘Monsieur Cinéma’ s’accumulent les extraits de films passés jugés majeurs, des gens de cinéma à l’ouvrage, les pérégrinations de Gayet auprès de ses amis. La future Miss Hollande vient au chevet du centenaire à l’ouverture du film et incarne la descendance attirée mais volage. Usine à spoil et blagues Carambar du 7e art, Les 101 nuits est foisonnant, remplis de décalques (Bunuel et son œil de veau), mais non raffiné à tous degrés. Les digressions sont prosaïques et s’arrêtent toujours où elles ont commencées, les commentaires sont décousus et au maximum de son inspiration le film laisse articuler des bavardages complaisants, en général ‘joués’ ou re-joués par les statues encore vivantes du musée Cinéma.

L’enthousiasme ‘en impose’ grâce à l’ampleur des productions à défaut d’éblouir pour leurs qualités : Varda (dont ce sera le dernier long) et ses invités jouent avec les anecdotes, récitent et biaisent, reconstituent. Le montage cherche à induire l’ivresse, les convocations et gadgets incessants à émerveiller (comprendre : empêcher le moindre blanc, chasser le recul ou les pensées qui pourraient parasiter). C’est un peu comme du Michael Bay où on arrêterait de casser les jouets et déverserait sa tendresse partout. Le seul élément à vaguement en extraire est une once de pessimisme balayé par la foi dans les vertus régénératrices du kitsch, via l’intervention de la fausse Liz Taylor prise pour la vraie par Mr cinéma le grabataire. Sa libido fanée aura pris le pas sur sa mémoire moisie, dans ses rêves du moins.

Note globale 46

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Suggestions…

Scénario & Écriture (2), Casting/Personnages (2), Dialogues (2), Son/Musique-BO (2), Esthétique/Mise en scène (2), Visuel/Photo-technique (3), Originalité (4), Ambition (4), Audace (3), Discours/Morale (-), Intensité/Implication (2), Pertinence/Cohérence (1)

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