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SUR LES CRITIQUES À VENIR + RÉDUCTION DES NOTES POSSIBLES

16 Jan

Après avoir abandonné les critiques systématiques, le dégraissage s’est poursuivi, par étapes (le ‘Top Hebdo‘ a fini par perdre de son importance). Voici les règles que je retiens finalement (elles étaient déjà en cours le long de l’année 2017).

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Systématique (‘obligatoire’) :

  • sortis cette année (sauf courts-métrages)
  • 9 et 10 (sauf pour les courts-métrages, notamment relevant de séries/collections, type Tex Avery)
  • sortis avant 1910 (même si le film est ‘insignifiant’ ou très court)

Privilégiés (‘autres’) :

  • notés 8 (devaient être inclus dans les systématiques, abandon en novembre)
  • notes basses ou très basses
  • avis divergents (notes et considérations)
  • sortis récemment
  • réalisateur/auteur/personnalité importante-remarquable
  • insolite/underground
  • sortis avant les années 1940
  • inconnus/méconnus/pas ou peu de critiques et d’information
  • polémique (engagé, audacieux ou provocateur)

Mécaniquement, l’abandon concerne également :

  • le Top Hebdo (installé, comme les mini-critiques, lors de l’abandon du ‘systématique’ ; j’ai pensé m’en remettre à un Top Mensuel où les deux premiers seraient retenus, le 3e pourrait être inclus s’il atteignait 8 ; cette option se serait appliquée dès 2018. Finalement, je préfère garder le Top Hebdo sans me soucier de critiquer chacun)
  • les courts-métrages (même les 9 et 10 ne seront pas systématiquement traités, sauf s’ils sont ‘uniques’ – soit non-reliés, que ce soit à un film, une série, un ‘paquet’. Je me contenterais de critiques plus fréquentes pour les 8+ ou les auteurs qui auront davantage suscité mon attention – comme Svankmajer en 2013)

Si une ‘Mini-critique‘ dépasse les 300 mots, j’en fait une critique.

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La seule nouveauté au moment de cette publication est celle-ci :

  • Les chiffres impairs ne serviront plus pour les notes. Seuls des chiffres pairs seront employés.
  • Les notes pleines comme 3/10 ou 8/10 restent trop contraignantes, mais il n’y a pas besoin de tant de subtilités – et la différence entre 46, 47, 45, est sans importance, quand elle existe bien.
  • J’applique des notes en -/+ sur les nouveaux univers, où je ne voulais pas descendre dans le détail mais où là aussi la note ‘pleine’ empêche de faire le tri. Je pourrais donc appliquer, sur les autres univers, la même échelle désormais dévolue aux films.
  • Concrètement, pour un 6/10, il y aura 58, 60 et 62 pour un cas normal ; 56 pour un 6-, 64 pour un 6+. Pour les 10/10 et les 1/10 (cas exceptionnels), extrêmes où les nuances ont une valeur plus symbolique et cruciale que jamais, il y aura trois échelles seulement : 10, 12, 14 ou 96, 98, 100 (le 1 ou 10 standard, le 1 ou 10 ambigu ou ‘light’, le 1 ou 10 absolu).
  • Les notes en -3, notamment les 43-53-73, étaient très employées ; pour tous ces cas il faudra trancher. Les films avec une note en -5, donc notés de façon ambiguë, vont pouvoir sortir de ce flou suspect (en principe, par le haut). Cela permettra aussi d’alléger les tags.
  • Ces notes paires sont ‘exportables’. Il n’y a pas de doute sur la ‘valeur’ attribuée à une œuvre si je rapporte sur 5 ou sur une autre échelle. D’une certaine façon je note maintenant de 0,5 à 5/5 (indépendamment de la note ‘d’intro’ qui ne suit pas toujours une logique arithmétique – au niveau des 5/10 avec 2sur5 et du 7/10 avec 4sur5 – 52sur100 me semble faible pour quelque chose d’aussi positif que ‘3sur5’).
  • Je donne ces notes depuis début janvier et les appliquerais donc pour tout à partir de 2018. Je vais progressivement ajuster les notes anciennes. Je ne ré-ajusterais pas forcément pour les univers autres que le cinéma.

LANCEMENT DES MINI-CRITIQUES !

9 Avr

Je ne peut me résoudre à voir des films sans garder un minimum d’annotations organisées de côté. Je vais donc traiter l’ensemble des films (hormis les quelques passant par la ‘critique’) en quelques phrases et les rassembler dans des articles comparables aux ‘Séances express’, qui bien souvent n’étaient pas si express.

De façon générale, le ton sera plus libre, je m’autoriserais affects et raccourcis – une petite révolution personnelle.

Cette alternative a été décidée et entamée au moment de lancer L’arme à gauche. Je ferais des articles indépendants pour les films vus via MUBI.

 

Madame De… *** (France 1953) : Premier film véritablement post-critiques systématiques, puisque j’ai dû revenir sur En présence d’un clown (qui était destiné au Top Hebdo, sur une semaine avec quatre films, tous peu au-dessus de la moyenne). Signé Ophuls, que je me suis surpris à n’apprécier que modérément, après la découverte heureuse de Lettre d’une inconnue (qui m’a amené à la nouvelle et par suite à l’œuvre de Zweig, où j’ai connu quelques bonheurs de ‘jeune’ lecteur). Lola Montès est beau même s’il ne se laisse pas facilement prendre, j’ai adhéré avec indifférence à La Ronde, Le Plaisir m’avait laissé froid. Celui-ci aurait pu faire de même, mais j’ai fini par être emporté, à mesure que l’héroïne s’enfonçait dans la tragédie. Cela reste un film qu’on apprécie et respecte pour sa mise en scène, par-dessus tout. Vu dans le cadre du ‘Cinéma de minuit’ sur France3. (68)

My Sweet Pepper Land ** (Kurdistan/Irak 2014) : Vu sur Arte, est venu ajouter une réponse aux 50 exigées pour mon Watching Challenge 2017. C’est un film kurde (irakien), donc venant d’un pays dont je n’avais encore vu aucune production (j’en suis quasi-certain – je misais sur l’Afrique, certains pays d’Amérique latine et le Moyen-Orient pour optimiser mes chances ; les indonésiens sur Mubi n’étaient d’aucun secours). Je respecte le point de vue voire ‘l’appel’ de la réalisatrice dans ce film, mais n’y suis pas sensible, en tout cas pas à ce niveau de traitement. Il a le mérite de ne pas être racoleur ou excessif, mais une plongée dans les différentes factions et raisons m’aurait davantage intéressé. La condamnation des rétrogrades, ploucs et machistes n’est pas très neuve pour moi qui vit en Occident – et qui n’en suit plus à commencer d’être lassé. Au moins la religion n’est pas de la partie, au contraire de la mafia. (48)

Ariel ** (Finlande 1988) : Vu sur Arte une heure après Le Havre, ces deux films étant mes premiers Kaurismaki. J’ai davantage appréciée cette expérience – conte sur de vrais paumés, avec un style plus marqué, un peu vintage. Sans être commun cet Ariel m’a vaguement rappelé d’autres choses, notamment celles des frères Coen. Qu’il soit si court était tout de même nécessaire, le scénario n’étant pas assez rempli et les personnages pas assez complexes pour se maintenir davantage. (58)

22 Jump Street ** (USA 2014) : Dans mes envies sur SC, ce qui m’a un peu surpris mais il y a bien d’autres ‘envies’ jetables et du même genre. Je n’ai pas vu le film qui a appelé celui-ci, 21 Jump Street (2012, aurait été un succès énorme et inattendu). Il est possible que j’ai raté des références, mais de toutes manières l’humour n’est pas cryptique. J’ai doucement apprécié dans l’ensemble, avec quelques pics toujours très courts (ces pitoyables prises de parole ‘engagées’ à la Fac, quelques instants gras et cruels à la fois). Malheureusement le film patine dans la deuxième moitié et ne cesse de s’écraser sur des vannes en rapport au couple formé par les deux infiltrés. Autant y aller plus à fond, conclure, plutôt que de s’amuser dans cette demi-mesure, en vidant un réservoir sitôt ouvert sitôt à sec. (46)

Le viager ** (France 1972) : Je l’avais entamé un mois avant et m’était arrêté à la neuvième minute, dissuadé par le ton et la présentation (dont l’effort d’originalité et d’interactivité reste louable – voisine mielleuse des Douze Travaux d’Astérix). Je reporte (voire coupe) rarement une séance, The Survivalist est une des rares suspendues (elle l’est actuellement). Les ressorts sont trop limités et paresseux, la redite permanente. Les acteurs sont excellents mais les personnages faibles, il manque des figures positives ou des méchants à la hauteur. (52)

Peur bleue ** (USA 1985) : Film de loup-garou au récit sombre et souvent grotesque. Pourrait être une comédie volontaire par endroits (la VF saisit quelques occasions de le souligner, mais sur des répliques faisant déjà le travail). Vaut bien les deux premiers films de studio notables sur le sujet (de 1935 et 1941). Le cauchemar du prêtre est assez puissant. La fin et la révélation du monstre en général ne sont pas si convaincantes, enfonçant dans le bis discount. (62)

Super 8 ** (USA 2011) : Signé JJ Abrams – dont j’ai commencé à revoir Lost (saison 1 vue lors de sa diffusion sur TF1 en 2005, saison 2 vue en partie, abandonné là). Je ne suis pas sensible à son style et n’ai pas été réceptif à Star Trek – mais le jugement pourrait être à revoir, d’autant que je ne connais rien à cet univers (sinon l’existence de Spoke et d’une dizaine d’adaptations vidéos). L’influence de Spielberg est considérable, le résultat proche de la série Stranger Things (ultérieure). Le film est aimable grâce à ses interprètes – Elle Fanning et Joel Courtney surtout. La fin est grandiloquente, trop banale et confirme que ce gentil spectacle n’a ‘rien dans l’estomac’. (56)

L’Homme sans passé *** (Finlande 2002) : Les diffusions et rediffusions de Kaurismaki se poursuivent sur Arte, cet opus me motivait d’avance. C’est le meilleur des trois, la qualité allant croissante (comme prévu), mais je ne reviendrais pas sur Le Havre pour autant. M’a un peu rappelé Bad Boy Bubby et d’autres films où quelqu’un démarre à zéro, quelque soit la manière – par exemple, Une époque formidable de et avec Jugnot. Cette version-là est tout de même plus optimiste et, sans être timorée, elle est plus poseuse, dans l’accompagnement tranquille. Bons personnages, attitudes et répliques bien écrites et envoyées. Meilleur film parmi les ‘mini-critiques’, Mubi y compris – et premier 4/5. Juste derrière lui se trouvent Madame de… (Ophuls) et Les mariés de l’an II (Rappeneau). (72)

Les portes de la nuit ** (France 1946) : Tourné au sortir de la seconde guerre mondiale. Allégorique et presque fantaisiste. Pas toujours clair dans ses aspirations, même si pris bout par bout il est toujours limpide. Peu dynamique, l’étirage de scènes enfonce le clou. Les deux films notables ou remarquables vus de Marcel Carné à ce stade sont Quai des brumes et Drôle de drame, je n’ai pas encore vu Les enfants du paradis (et souhaitait d’abord passer par des œuvres mineures). (58)

Adrien/Fernandel ** (France 1943) : Second des trois films de Fernandel réalisateur, énergique et concis. Ce n’était pas gagné, mais j’ai assez aimé. C’est un cinéma très naïf sans être niais (plein de sous-entendus et de préoccupations graveleuses). De gros gags avec les patins à roulettes, quelques chansons et la tronche de Fernandel ; les répliques sont très vives, les caractères explosifs (le personnage du patron), le tout très lourd.

Adrien ne laissera pas un grand souvenir, mais est capable de convaincre l’indifférent sur le moment. C’est très court (1h12), donc on peut prendre le risque – on verra quelque chose d’inhabituel, sans lutter, somnoler ni s’engager. J’ai vu ensuite le dernier opus tourné par Fernandel, Adhémar, plus laborieux (moins bien noté par les autres aussi). (58)

Les trois font la paire * (France 1957) : Dernier film de Sacha Guitry, largement tourné par le producteur Clément Duhour, le réalisateur officiel étant gravement malade. Son introduction en atteste et appelle malgré elle des sentiments inappropriés. Le film se veut enjoué, voire euphorique, mais est lourd et délié. Les acteurs sont enthousiastes mais les personnages n’ont pas d’étoffe – le numéro de Darry Cowl tourne à vide. Les quiproquos et la fin avec les amalgames de sosie et de jumeaux sont vaguement amusants, mais bêtes. L’histoire est mauvaise, l’écriture criarde mais peu efficace. (38)

L’arme à gauche * (1965) : De Sautet je n’ai encore vu qu’Un cœur en hiver (mai 2015), mais aussi deux films dont il est le scénariste (Les Yeux sans visage, Les mariés de l’an 2). Il semble que cet opus soit atypique, par rapport à ceux plus célèbres – à moins que les débuts de Sautet soient à ce point divergents. Le film est assez élégant mais pas révélateur d’une identité à part, encore moins grisant. Il rappelle un peu L’Insoumis de Cavalier avec Delon, voire certains Melville – polars assez secs mais riches et capables d’imprimer des images en mémoire, ce qui ne sera pas le cas de celui-là.

Il faut passer par quarante minutes qui finissent par sombrer dans l’apathie, avant un faux-départ en bateau. Il reste le charme des décors, quelques effets de montage ou des vues orientées, mais tous sont très ordinaires et anecdotiques. Les personnages vivent leurs affaires, leurs stress et plans peut-être ; nous, pas tellement, même en s’accrochant. Quelquefois Lino a les mains dans le cambouis, ou plutôt la tête dans l’eau, mais cette présence ne comble rien. Il a un seul adversaire de poids, sans être à sa taille, un malabar des Caraïbes. Préférez Calme blanc ou, plus proche dans le temps mais plus loin dans le fond, Plein soleil tout simplement. (38)

César et Rosalie *** (France 1972) : Je continue avec Claude Sautet, sur un de ses films les plus connus et je suppose représentatif. César et Rosalie propose une histoire de couple au fond assez triviale, se distinguant par la qualité de ses interprètes. D’ailleurs les nouveaux adeptes ou curieux de Montand devraient faire de ce film une priorité (bien plus que Le Milliardaire ou Police Python par exemple). La multiplication de moments de dénis ou d’ambiguïté permettent de pousser son jeu et son personnage assez loin (par exemple, lors de la scène au café où il prend des airs tragiques et discrètement intimidants, tout en essayant d’être aimable, étant le plus grand perdant potentiel dans l’affaire).

C’est au fond vaudeville un peu sociologique (liberté de la femme, etc), avec deux types d’hommes opposés : Montand self-made-man charismatique et turbulent, Samy Free artiste, catalyseur mutique d’une meute de grands ados. Les deux finissent par se connaître, sympathiser ; sincérité ou guerre froide ? Au minimum ils sont compagnons de poursuite – d’une pimbêche, style fuyante mais active. Ce film est donc une sorte de faux Jules et Jim, entre adultes concurrents – mais forcés à la trêve et finalement bons pour un buddy-movie posé et bien français.

On y voit Isabelle Huppert ado – comme dans ses autres apparitions jeunes (Loulou, Coup de torchon) elle est rétrospectivement peu enthousiasmante (et plus extravertie ou bizarrement expressive, ce qui lui va peu). La musique de Sarde, compositeur de la géniale OST du Locataire, est plutôt laide et criarde. (72)

Adhémar ou le jouet de la fatalité ** (France 1951) : Troisième et dernier film réalisé par Fernandel. Il y tient le rôle-titre (qui est aussi le nom d’une ancienne famille de la noblesse provençale). En intro défile une ribambelle de toqués et mal-formés, jusqu’à la tronche atypique préférée ; Fernandel déboule et raconte ses malheurs, liés à sa ganache de ‘cheval’. Ses expressions bigger-than-life en font un pitre malgré lui, parfois sa tête même au repos suffit.

Le spectacle est simplet (le discours funèbre doit être le plus cartoonesque), vise bas dans les gags. C’est gentil et enjoué mais sans véritable rythme, ni d’autres ressorts ; il n’y a qu’à explorer chaque piste, sachant qu’aucune ne sera bien importante.Trop de gamineries, de farces irréalistes et poussives, un récit décousu ; mais ça reste plaisant, car Fernandel en impose, ses clowneries refoulées décuplant l’effet. Il faut y aller léger ; ça peut donner le sourire et la fin est bonne, sans sortir de l’idiotie.

Ce film aurait été l’objet d’un conflit entre Guitry et Fernandel. Le premier l’a écrit et dû abandonner le tournage à cause de ses problèmes de santé. Fernandel a pris le relais, avec trop de zèle apparemment, quoique la justice lui ait donné raison. Ils étaient neuf célibataires (de Guitry) et le futur Les trois font la paire ont des points communs avec cet Adhémar. (48)

Dead again *** (USA 1991) : Film américain du britannique Kenneth Brannagh, réalisé avant sa version de Frankenstein et plusieurs adaptations de Shakeaspeare (Beaucoup de bruit pour rien, Othello, Hamlet). La dynamique est centrée sur la mémoire, le récit comprend deux existences se reflétant à deux époques différentes, embarque le karma et la destinée dans la foulée. C’est plutôt captivant même si pas toujours soucieux du sérieux – trop opportuniste, trop de raccourcis et de scènes ‘d’amour’ clichés. Le niveau de kitscherie est comparable à celui de Volte/Face. C’est assez efficace et rythmé pour faire oublier combien c’est prévisible.

La domestique est jouée par Hannah Schygulla (allemande), vue dans Les Faussaires et Maria Braun. Le tandem interprété par Emma Thompson et Branagh himself est agréable. Robin Williams apparaît à un poste secondaire en psychanalyste déclassé, dont l’excentricité comme le reste est sous-exploitée. C’est le meilleur film de ces mini-critiques, un centième devant César et Rosalie de Sautet et L’Homme sans passé de Kaurismaki – différence insignifiante, du genre qui peut sauter, même si c’est plutôt de la théorie. (74)

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Autres Mini-critiques : 9, 8, 7654321 + Mubi 4, 3, 21 + Courts 2, 1 + Mubi courts 2, 1

FIN DES CRITIQUES SYSTÉMATIQUES

3 Avr

J’abandonne mon but 1 séance = 1 critique. Je l’ai acté en mettant une note à En présence d’un clown (3211e film recensé sur SC, à 1318 critiques dont 1285 films) et le reliant à des listes, sans que ce soit en livrant une critique (ce que je faisait depuis au moins deux ans).

 

Je continuerais à faire des critiques systématiques pour les films :

Je serais plutôt enclin à passer à la critique dans les cas :

  • avec ou par une personnalité qui m’intéresse particulièrement
  • où mon opinion/point de vue est en dissonance
  • les courts-métrages (presque tous dans ma liste ont une critique actuellement)
  • les notés 8/10
  • les raretés ou les films insolites

Il y aura d’autres critiques en bonus, sans plus aucune obligation de ma part. L’univers ‘Films’ aura toujours un statut spécifique pour moi, mais l’univers ‘Livres’ pourrait devenir aussi important. J’y ai encore beaucoup à rattraper (ma bibliothèque SC compte actuellement 219 livres).

Les films vus en 2017 avant ce changement et qui ne sont pas encore notés/critiqués le seront (Affreux sales et méchants, Cartel Land, etc). La dernière critique avant la fin de cet engagement était pour Les intrigues de Sylvia Couski (vu sur MUBI). Voir le Journal de mars.

Ce principe 1 film = 1 critique était en vigueur depuis 2013-2014 et dans l’ensemble j’ai tenu. Certains des meilleurs films, appelés à être revus, sont restés sans critiques, car je donne généralement la priorité aux cas où je suis plus ‘froid’ et ceux sur lesquels je ne veux pas avoir à revenir. Cela va donc changer, ces derniers seront simplement noyés dans la BDD sur SC.

ADIEU AU ZERO & NOUVELLES NORMES

31 Déc

À l’aube de la nouvelle année, c’est le moment d’officialiser quelques changements. Il y en a deux importants :

  • plus de zéro dans les notes

  • un article par jour sur le blog

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ADIEU AU ZÉRO

La suppression du zéro s’impose car :

  • je n’en ai pas mis depuis trois ans – même si certains en étaient proches, de les tenais plutôt dans les nuances de l’ultra-médiocrité (6,8,11 sur 100 par exemple)

  • un zéro doit être un pur zéro : le cas des 1 à 4 sur 100 est donc problématique. Il n’y en a pas eu depuis que j’ai ouvert le blog. Ils imposent une nuance dans le zéro qui n’est pas défendable et donc un 0.1 à 0.4/10 est ramené arbitrairement à 1/10.

  • Le 0 est absolu or la plupart des 5sur5 et des 10/10 ne sont pas des absolus.

Je préfère désormais tout noter officiellement (car c’est déjà le cas dans la pratique) à un minimum de 1. 1sur5 donc dans mes en-têtes ; sur 10 comme SC et IMDB le pratiquent.

Les notes iront donc de 10 à 100. Le 10sur100 prenant la place du zéro. Uniformité pour les damnés.

Par conséquent :

  • Les anciens articles à zéro passent donc à 1 sur 5. Mais ils restent à la note minimale : le 10/100, indice du rejet absolu. Il s’agit donc seulement de V pour Vendetta et de Guinea Pig, deux films vus et chroniqués bien avant la création de ce blog (vous pouvez consulter le tag « Chroniques pré-Zogarok » pour retrouver de tels articles).
  • Les films dont les notes étaient en-dessous de 10 vont passer à 10/100 (le ‘nouveau zéro’). Pour ceux-là, j’avais justement hésité avec le 0 absolu, ce qu’ils valent, peu importe les comparaisons (voilà un élément inhibant le jugement implacable : il y aura toujours plus nul ou indigne).
  • Passent à 10sur100 : Les Garçons et Guillaume (qui était à 4), Canine (à 6) et les deux zéros enregistrés à ce jour.
  • Montent plus haut : Les damnés à tort faisant les frais de ce concept mesquin qu’est le zéro. Certains films avaient moins de 10sur100 parce qu’ils sont particulièrement médiocres ou détestables, appelant donc une mauvaise note spectaculaire, sans pour autant mériter la condamnation ultime. Ainsi T’aime (à 9) passe à 11.

Mes notes sont modérées

Je note rarement de façon radicale : les 1sur5 et 5sur5 sont rares. Il y a aussi très peu de films mal notés. Ce n’était pas le cas au début de ma cinéphilie, avant la création de Zogarok. Aujourd’hui je suis pourtant plus éclectique encore, mais je laisse davantage de côté les films mineurs ouvertement mal conçus et destinés à se perdre dans les poubelles, qu’il s’agisse de produits  »de masse » ou plus confidentiels : je fais référence à des choses comme Les Tuche ou Boule & Bill dans le premier cas, ou tels Atrocious dans le second.

Mais face à ce genre de produits sans style ni ambition, je crois délivrer des jugements modérés : Les Profs par exemple reste dans la catégorie intermédiaire avec un 2sur5 et ** (de justesse), tandis que sa note sur 100 est juste modérément en-dessous de la moyenne (43). De même, des films me contrariant profondément ou ne stimulant rien chez moi peuvent avoir ce genre de notes intermédiaires ou modérées, voir monter vers un petit 3sur5 si je leur trouve une richesse  »objective » par-delà mon sentiment général.

 

UN ARTICLE PAR JOUR

Règles du blog maintenues :

=> Toujours publier juste après minuit, sinon dans les premières heures de la journée. Préciser pour les cas particuliers.

=> Un seul article par jour. À casser en cas d’extrême urgence (lien brûlant avec une actualité immédiate par exemple), en précisant l’heure également.

Voici les règles ne s’appliquant plus depuis Septembre :

=> Publier deux jours d’affilée au maximum. Le stock d’articles à venir est trop grand -et cela depuis le début- pour retenir encore autant les publications ; car à ce stade, des centaines d’anciens articles vont s’endormir pour réapparaître dans des années ou s’oublier.

=> Jamais plus de 4 jours entre deux articles. Obsolète, par conséquent.

J’ai commencé par publier 2/3 jours en Septembre, où le blog a cumulés 20 articles, juste après son record absolu en Aout (déjà seize!). Et depuis Octobre 2014, il y a désormais un article chaque jour, à deux-trois exceptions par mois. Il y a donc eu 28 articles en Novembre et 31 en Décembre, premier mois comptant 1 article par jour.

SENS CRITIQUE

Améliorer la lecture des articles :

Pour ceux qui aimeraient un format plus ‘lisse’ que celui du Blog et les ennemis du jaune, vous pouvez me lire sur Sens Critique. À la fin de chaque article, en plus des liens vers Allocine et IMDB, vous en avez un vers mes chroniques sur SC (généralement « Zoga sur SC »).

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Bonne année 2015.

Dès demain, tout le bilan de 2014 au cinéma ; puis les « Dernières Séances » de l’année.

DES TESTS POUR SE SITUER POLITIQUEMENT (3/3 – MON POSITIONNEMENT)

30 Mar

Cette troisième partie implique quelques nouveaux tests et outils de mesure politique ; pour l’essentiel, elle se consacre à fixer le plus précisément et objectivement possible mes tendances politiques. La série s’arrête ici mais d’autres modèles et tests seront évoqués. Le Political Test sera présenté et ré-employé comme l’est déjà le Politest.

Je reviendrais à de nombreuses reprises sur mon positionnement politique et surtout les convictions ou les perceptions à ce titre. Mais ici, il s’agit de déduire ma position par rapport à des modèles extérieurs ; et à la marge, d’expliciter mes tendances sur différents sujets. Cet article ayant été conçu il y a un an, certaines lignes ont changées, mêmes si les attitudes fondamentales sont les mêmes. Les résultats évoqués ou proposés en lien comprennent ceux de Mars 2013 et ceux d’aujourd’hui, en 2014.

N’omettez pas que ce sont des positionnements, une tentative non-exhaustive de traduire une charte personnelle ; ce ne sont pas (nécessairement) des analyses. Ce sont des choix et préférences donnant une idée ferme de la totalité qui les induit. 

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  • Profil selon des tests : Politest & Political Compass ; Philosophy, GlobalTest, IsideWith, GoToQuiz
  • Positions par Thèmes & groupes de sujets
  • Positionnement sur le Politest (les trois axes)
  • Réponses aux questions du Politest (les douze questions)
  • Zones de « tolérance » (premier modèle)

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Mes positions empiriques sur les modèles

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Le Politest

L’économique et le social  

Les manières de vivre  

L’identité et la responsabilité  

Le point rouge plus gros sur cet axe signifie que c’est celui auquel j’accorde le plus d’importance.

Avec ce profil politique on peut dire que vous vous situez à droite.

Sans ma préférence pour l’axe 3 mais avec les mêmes réponses, le test me donne : Vous vous situez tantôt à droite, tantôt à gauche selon les thèmes abordés. 

Aucun parti ne correspond exactement à vos opinions.

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zoga pol compass.

Le Political Compass

J’ai passé le test à plusieurs reprises. Je me suis rapproche du centre sur l’axe horizontal (économie) en 2013, alors que j’étais autour de -4 au départ en 2012. Sur l’axe vertical, si ma position a toujours été autour de -1 ou -2, elle cache des contrastes forts. Ces derniers sont reflétés par le Politest, mais cet outil ne saurait suffire.

En effet, plusieurs thèmes se tassent sur cet axe alors qu’ils pourraient constituer des axes à eux seuls : un premier comprenant les questions de société (libertés individuelles, rapport au « progressisme », moeurs..), un axe culturel (nationalisme, multiculturalisme, relativisme..), un axe sur le rapport à la loi et la justice (prévention, dureté des peines, responsabilité..), et un autre sur la question de l’autorité (acceptation de la coercition, lutte contre le terrorisme..). Au moins et seulement pour le domaine des perspectives empiriques, c’est-à-dire du pur rapport à la mesure et l’action politique.

En 2014, j’en arrive à me retrouver sur le côté droit, autour d’un indice +1, tandis que sur l’axe vertical, je suis toujours proche de la limite. Finalement je préfère ne pas poster de graphique « précis » et plutôt citer la zone où je me situe (sans chercher à corriger les mesures du test) : celle du pur centrisme, de -2 à +1 sur le versant dit « social », de -2 à +2 sur celui dit « économique ». 

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Philosophy

Avec ses 24 questions, il propose une approche sous un angle philosophique ; le résultat nous rattache à 18 idéologies dont la valeur est à la fois politique, contextuelle (lef-wing neoliberal ou Soviet communist par exemple) mais aussi plus globale. Le Marxism par exemple est moins un programme en tant que tel ou même un logiciel dépendant, qu’une façon particulière de penser l’ordre du monde, les rapports de force, voir la nature des Hommes, des régimes, des sociétés.

Bien que le test puisse paraître assez étrange, il apporte un aperçu intéressant et fidèle, pénétrant avec subtilité un profil politique. Il me qualifie ainsi de Liberal Nationalist et je me reconnaît effectivement dans l’idée d’une association d’éléments nationalistes et libéraux (ainsi que dans le terme de national-libéral). Les catégories suivantes sont assez légitimes ; si leur présence peut surprendre, conjuguées, elle forment une dynamique représentative à la fois des mesures me paraissant justes et de l’idéal politique qui est le mien.

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TestPolitique (mon résultat en mars 2013 + en février 2014

Voilà un support parfaitement approprié au cas présent, puisqu’il brasse de nombreux thèmes, réunis dans trois grands axes (plus discutables quand à eux, notamment pour leur dénomination). Le principe est proche du Politest, mais l’orientation est différente et surtout beaucoup plus fournie.

Il met donc en relief, mieux que d’autres et avec précision, mon profil général, plutôt intermédiaire sur un axe gauche-droite (je tend globalement vers la droite et suis  »tempéré » sur la plupart des sujets) mais composé dans le détail de penchants parfois marqués. Ainsi, les questions relevant de la Nation (et presque autant de la Justice) me portent très à droite, tandis que celles concernant les Libertés Individuelles (ou dans une moindre mesure de la Démocratie « directe ») m’amènent très à gauche.

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IsideWith – Political US 2012 (mon résultat + en avril 2014)

Bien qu’il implique des enjeux américains, le test peut être utilisé dans n’importe quelle nationalité ; les mesures évoquées peuvent tout à fait être corrélées avec des tendances politiques, par-delà les clivages locaux ou culturels. Par exemple, même si la question du contrôle d’internet n’est pas au cœur des débats en France, elle permet de situer sur l’échiquier. En ce qui concerne la politique étrangère des Etats-Unis, la situation est plus délicate ; il s’agit alors d’adopter un angle plus neutre et de se positionner comme s’il était question de son propre pays. Certaines questions concernant la place de l’armée, l’aide à l’étranger ou le rapport au droit international par exemple transcendent les situations nationales et permettent de marquer sur le pur plan idéologique et politique.

Mes résultats par rapport aux candidats à l’élection pour 2012 (avec les catégories où mes positions se confondent) :

  • Libertarian (69%) : domestic policy, foreign policy, social issue
  • Green (63%) : environnemental, economic, social issue
  • Democrat (61%) : social, environnemental
  • Constitutionnalist (55%) : immigration
  • Republican (51%) : immigration, science
  • American Voters (55%) : foreign policy, domestic policy, environnemental, social, science issues

Ces résultats sont assez différents de ceux obtenus pour les proximités partisanes.

77% démocrat, 74% green, 55% libertarian, 28% republican

Ils permettent également de déduire ma tendance privilégiée sur plusieurs sujets (les étoiles indiquent que le sujet est important pour moi) :

  • Social*** – Democrate 
  • Environnement*** – Green
  • Immigration*** – Republican
  • Domestic Policy – Libertarian
  • Economy – Green
  • Health Care – Democrat : avec notamment l’Obamacare.
  • Science – Republican : cette catégorie concerne notamment l’exploration spatiale, ce qui me rapproche de Romney.
  • Foreign Policy – Libertarian : je ne rejoins ici les Républicains que sur les sujets liés à l’armée (là où la Gauche et en particulier les Verts cherchent le désengagement systématique et la restriction des budgets) ; ce voisinage sur un point précis est rendu invisible par mon rejet radical des vues néoconservatrices, comme celles concernant la lutte contre le terrorisme – ce paradoxe me rapprochant des Libertariens. A l’instar de ces derniers, je préfère des principes isolationnistes et une retenue maximale dans les interventions (non à l’ingérence).

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Un autre test américain : GoToQuiz → Obama vs Romney

Ce test place ses participants par rapport aux positions défendues par les deux candidats à la Maison-Blanche de 2012 ; il nous fixe ainsi par rapport aux lignes générales des Démocrates et Républicains.

Sur l’ensemble des critères, je tend clairement vers Obama (58% minimum), avec un score plus marqué pour les « Civil liberties » (70%), « Values and social issues » (68%) et « Health and Education » (65%), puis « Foreign Policy » (64%). Seul contraste, je penche du côté de Romney pour « Immigration » (65%). Seul problème, les questions, forcément américano-centrées, ne laissent pas émerger certains thèmes entiers.

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Quelques positions par thèmes et groupes de sujets

les positions sont parfois abstraites, cependant c’est de ces vues de l’esprit que découlent les décisions.

Mœurs, société et modes de vie

  • la multiplicité des modes de vie est une ressource et un facteur de progrès. L’émancipation par rapport à la norme est légitime et peut être, à raison, une nécessité ou un recours existentiel. Individualisme moral.
  • pro-choix pour l’avortement
  • favorable au mariage homosexuel et à la reconnaissance de l’homoparentalité, mais sceptique sur une reconnaissance de l’adoption et réfractaire à l’usage de la PMA
  • la procréation assistée doit être un parcours du combattant (qu’importe le cas)
  • la consommation de drogue et la détention pour un usage personnel (donc en considérant des proportions équivalentes) ne concerne que l’usager

Religion

  • toutes les pratiques religieuses ou spirituelles sont acceptables lorsqu’elles concernent des individus adultes, valides, volontaires et éclairés. La démarche spirituelle est une partie fondamentale de l’existence ; le politique ne peut l’assumer, il doit d’autant plus laisser libre court à cette quête.
  • laïcité et mis au ban du religieux dans la politique. Pour autant, les formes spirituelles participant de l’identité nationale peuvent intégrer les symboles et les discours, tant qu’elles ne guident pas les choix, mais simplement illustrent un style et un engagement.
  • Les formes religieuses s’infusant dans la vie publique alors qu’elles relèvent du code civil sont bannies.

Identité nationale

  • défense et promotion de l’identité nationale
  • contrôle et restriction de l’immigration
  • refus de céder aux revendications communautaires
  • la culture nationale prévaut sur les formes du multiculturalisme
  • défense active de la langue
  • protection active du patrimoine (y compris sur le plan du territoire, de l’environnement)
  • valorisation de l’Histoire et des figures nationales

Justice

  • favorable à la peine de mort et à son application exceptionnelle
  • favorable à des sanctions lourdes
  • réfractaire à l’idée de réhabilitation – au fautif de se réparer (et c’est possible)
  • les tribunaux doivent rester relativement indulgents avec les infractions légères et les erreurs de jugement uniques (une seconde et dernière chance pour la petite délinquance et les mineurs)

Économique-social

  • filets de sécurité et protection sociale
  • soin de santé décents garantis à tous
  • s’efforcer de privilégier le politique sur l’économique
  • importance du maintien des services publics ; assainissement de la fonction publique
  • défense de la propriété privée
  • l’État sécurise les citoyens et vient en aide aux infortunés, mais sa mission n’est pas dans le bien-être ni dans la culture de l’assistance, ou la redistribution aveugle

Environnement

  • protection active des ressources naturelles, sacraliser et préserver les zones tenues par la Nature
  • pénalisation des comportements anti-écologiques de masse
  • éventuellement mais sans illusion sur le concept : label verts pour les entreprises

Démocratie

  • démocratie intense et ouverte : référendums, mandats raccourcis, représentation proportionnelle
  • favoriser la culture de coalition pour les gouvernements
  • liberté d’expression optimale
  • méritocratie
  • rejet des parasitismes (immigration clandestine, criminalité, abus sociaux, capitalisme de connivence, assistanat ; en sachant qu’un marginal ou un bohémien n’a absolument rien à voir avec cette catégorie)

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Positionnements sur le Politest

Axe 1 : S’il y a un sujet où il est difficile d’affirmer un point de vue univoque et définitif, c’est bien celui de l’économie. Il n’y a pas de modèle définitif ni de solutions miracles. C’est l’endroit où il faut s’efforcer de trouver un compromis ; croire qu’une rupture absolue est possible ne peut amener qu’à la démoralisation.

Je crois que l’État ne doit pas abandonner le peuple ; il ne doit pas laisser des monopoles prédateurs se former, ni l’économie prendre le pouvoir. Pour autant, il doit s’efforcer d’être détaché le plus possible afin de ne pas entraver le marché et la flexibilité, à la faveur des entreprises et des travailleurs ; tout en restant prêt à se montrer interventionniste sitôt que la situation est ambiguë ou la crise manifeste. L’État doit également soutenir certains secteurs-clés ; les privilèges pour certains domaines ou entreprises sont justifiables dans le cadre de la défense d’intérêts nationaux et stratégiques, car elles font partie de la culture d’un pays et peuvent servir son dynamisme.

Axe 2 : Mot d’ordre : maximiser les libertés individuelles, tant qu’elles ne rentrent pas en contradiction avec l’ordre et la cohésion. Surtout, en laissant les individus poursuivre leur idée du bonheur, accomplir et mener leur propre existence, on prend d’abord le risque de cohabiter avec une population épanouie.

Cette non-ingérence des mœurs doit être corrélée avec une prise de conscience et de responsabilités ; ne pas entamer les droits des autres à disposer d’eux-mêmes, restreindre à soi ses propres désirs en fait partie. L’acceptation et l’indifférence ne doivent pas se transformer en promotion de valeurs d’inversion et de mollesse ou en démagogie du désir.

Enfin, question d’attitude (mais je crois que celles-ci orientent tout) ; je suis toujours méfiant à l’égard de ceux qui s’offusquent des mœurs de leur prochain, alors qu’elle n’impliquent personne au-delà d’eux-mêmes.

Axe 3 : C’est mon axe privilégié et aussi celui que j’estime le plus significatif pour appréhender l’approche à la fois instinctive et intellectuelle, voir spirituelle dans certains cas, d’une pensée politique.

J’y suis très marqué à droite en raison de mon adhésion, de façon générale, à des principes sélectifs ; mais aussi, de manière plus spécifique, à mon inclinaison pour des sujets propres à la régulation de l’immigration, au souverainisme et au nationalisme. J’aime l’idée qu’une nation -ou une structure politique- est une propriété autonome et collective (au sens où le territoire en lui-même a une vie, une essence, que l’action politique a pour but de préserver et développer – qui n’existe ni comme simple contenant rationnel aléatoire comme l’estimeraient les libéraux et leurs variantes, ni comme instrument « collectiviste » des familles socialistes, communistes ou fascistes) ; et je crois que grâce à ce sentiment de « (co-)propriétaire » et cet attachement, les individus entretiennent une conscience qui les séparent du squatteur, pour au contraire les relier à un ordre cohérent, loyal et tacite. Ils peuvent sereinement s’ouvrir au territoire qui les entoure, car ils en sont une composante -sans la peine d’un recours à l’autorité ou la subversion, qui n’est qu’un artifice compensatoire. On ne décolle pas sans enracinement préalable. On a pas d’estime pour ce qui s’étend au-delà de soi si on y trouve que la confusion, la honte et la négligence. Nous ne sommes pas faits pour être réduits à l’état de passagers nonchalants. 

Le sujet a été suffisamment éclairé et je tient plutôt à me servir de ce commentaire pour arriver à certains raisonnements précis, illustrant mes tendances politiques, ce test ou des lignes de clivage invisibles et pourtant considérables. Concernant la question des origines, on peut se trouver très à droite sur deux motifs : en considérant que celles-ci nous formatent pleinement et que leur empreinte demeure indépassable ; en estimant que rien ni personne ne nous condamne, que si nous sommes pré-déterminés, pour autant nous sommes maîtres de nous-même. Naturellement, tous n’ont pas la force, les moyens de s’épanouir ; mais si tout doit être pris en considération, rien ne justifie jamais une turbulence antisociale ou une paresse morale.

Dans cet ordre d’idée, tout effort particulier pour la réhabilitation est non seulement vain, mais surtout c’est une réaction nocive : le délinquant ne doit pas être protégé ni soutenu ; la charité à son égard est une lâcheté, elle traduit un manque de volonté, de souci d’élever le niveau et les Hommes et c’est une posture ingrate à l’égard de ceux qui, quelque soit la misère de leur condition ou de leur histoire personnelle, ont surmonté les épreuves ou n’ont pas cédé à des tentations faciles, au parasitisme ou l’aspiration à détruire. Même si la loi ne peut tout à fait cerner et surtout institutionnaliser des standards éthiques ou moraux, elle peut chercher à édifier, à stimuler et à récompenser les comportements et les attitudes ; et à refuser la tendresse pour ceux qui utilisent des masques et des lois, ou rejettent la faute sur une société qu’ils pressent de les alimenter, voir de les mettre sous perfusion.

Et la Justice doit être au service de l’équilibre ; elle ne doit pas un motif pour limiter ou enfoncer les individus et les peuples (d’où ma position tendant vers la gauche sur de nombreux points dans l’axe 1).

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Réponses aux questions du Politest

AXE 1– AXE ECONOMIE & SOCIAL

  1. LES IMPOTS :  Il faut baisser les impôts pour tous quand l’Etat en a les moyens, et les augmenter pour tous quand c’est nécessaire.
  • Classée au centre, cette position me rapproche de DLR, Cap21, LGM, le Modem et les autres partis centristes.
  1. LA MONDIALISATION : La mondialisation doit être encadrée : il faut que les institutions internationales (voire les Etats) imposent des règles pour mieux protéger les droits des salariés, l’environnement, et les secteurs sensibles des économies de chaque pays (comme par exemple l’agriculture ou la culture).
  • Classée à gauche, cette position me rapproche de partis de gauche et de centre-gauche comme le PS, PRG, EELV ; des mouvements souverainistes comme DLR et le MRC ; et de partis de droite comme le MPF, le FN.
  • Même si le fantasme d’une harmonisation de l’ensemble des règles au niveau international peut être une tentation pour d’autres, il semble à la fois difficile à mettre en œuvre et pourrait générer des conflits de loyauté. La coopération entre les Etats est préférable, de même que leur souveraineté et la gestion localisée. Le conseil municipal n’a pas à s’infiltrer dans chaque maisons.
  1. LA PAUVRETE & L’EXCLUSION : Plutôt que de trop assister les gens (ou de les inciter à profiter du système), il faut les responsabiliser afin qu’ils comptent plus sur eux-mêmes et moins sur l’Etat pour s’en sortir.
  • Classée très à droite, cette position me rapproche de l’UMP et du MPF, FN, CPNT, PLD/AL.
  1. LES SERVICES PUBLICS & LA PLACE DE L’ETAT :  Tous les services publics ont une mission sociale – ne laisser personne à l’écart – que des entreprises privées ne pourraient pas assumer ; ils doivent disposer des moyens suffisants pour servir la collectivité, mais l’Etat doit aussi chercher à les rendre plus efficaces.
  • Classée à gauche, cette position me rapproche des gauches marquées et notamment du PS, EELV, PG/FdG, mais aussi du FN, CPNT et de DLR.
  • En corrélation avec la réponse précédente. S’il ne faut pas entretenir les individus et légitimer des situations de dérive ou laissez-aller ; il faut aussi être disposé à les soutenir en leur fournissant un cadre et les moyens de la collectivité. Il faut trouver l’équilibre entre sécurité et structure ; et refus de materner, par égards pour les individus et pour l’estime de soi de ceux-ci et finalement par extension de la société (une communauté focalisée sur ses vices et ses difficultés est vouée à l’aliénation, la dépression, la haine de soi et l’échec), puis dans une moindre mesure pour le budget public. Les services publics ne doivent pas être sacrifiés, ils relèvent d’un des premiers devoirs d’une structure sociale envers les citoyens. Ils ne doivent pas non plus être au service des caprices et leur action doit respecter le principe de proportionnalité.
  1. LES ENTREPRISES : Il faut aider en priorité les petites et moyennes entreprises en allégeant leurs charges et leurs contraintes administratives, et laisser patrons et syndicats négocier les modes de fonctionnement les mieux adaptés à chaque branche d’activité.
  • Classée au centre, cette position me rapproche exclusivement des centristes (Modem, Cap21, PRG).
  • Cette ouverture doublée d’une attention particulière aux PME me semble stimuler le nécessaire équilibre, favorisant l’autonomie sans sacrifier le lien à la structure géopolitique. L’encouragement des initiatives et une politique neutre pour les entreprises (ou accommodante dans certains cas précis, secteurs-clés, stratégiques ou à forte valeur culturelle) ne doit être être le cache-sexe de la légitimation du précariat ou d’une  »liberté » autoproclamée et à sens unique.

=> Sur les deux dernières réponses et notamment celle des services publics, je suis plus enclin aujourd’hui à me décaler un cran sur la droite.

AXE 2 – MANIERES DE VIVRE

  1. LA RELIGION : On doit accepter tous types de pratiques religieuses dès lors qu’elles sont librement consenties, même lorsqu’elles paraissent choquantes aux yeux de certains.
  • Classée à l’extrême-gauche, cette position me rapproche seulement de EELV et du PLD/AL.
  • J’ai développé sur ce sujet dans les « Thèmes ». L’ouverture aux religions doit s’arrêter lorsque l’espace commun devient le théâtre des revendications communautaires et surtout de la propagation d’un code civil – cas dans lequel la liberté religieuse elle-même n’est plus respectée. Naturellement, un nombre restreint de pratiques attentatoires sont interdites ; comme elles le sont dans le cadre de la loi et non en tant que pratique religieuse (excision par exemple). Pour le reste, toutes les (recherches de) spiritualités sont acceptables. Et bénéfiques ; une société où les populations aspirent à la transcendance et au dépassement de soi est en éveil.
  1. L’HOMOSEXUALITE : Il faut reconnaître l’homoparentalité et tendre vers l’égalité des droits pour les couples homosexuels, qui doivent pouvoir vivre en affichant leur homosexualité s’ils le souhaitent.
  • Classée à gauche, cette position me rapproche de l’ensemble des formations des gauches : PS, PG/FdG, PRG, PCF, MRC, LO, LGM.
  • La reconnaissance du beau-parent doit bénéficier aux situations impliquant les couples homosexuels ; mais leur parcours pour l’adoption ne doit pas être simplifié. Leurs droits (fiscaux par exemple) doivent évidemment être les mêmes que pour des couples mariés hétérosexuels. La reconnaissance de l’homosexualité n’est pas un sujet urgent, dans le besoin, ni intéressant dans notre contexte. Les fiertés spécifiques aux mouvements revendicatifs, ou même au commun des mortels justifiant par elles leur conscience politique, sont un phénomène légèrement exaspérant, tout comme certaines attitudes propres aux gauches les plus représentées médiatiquement ; mais la question des attitudes ne saurait invoquer un traitement politique et légal, surtout qu’elle est vaporeuse. Pour conclure, l’homosexualité n’est pas le problème (pourquoi en serais-t-elle un?), c’est l’OPA sur ce sujet – et il est justement paroxystique de ces détournements hystériques d’une gauche rongée par le néant idéologique et intellectuel.
  1. LE DROIT A L’AVORTEMENT : S’il faut garantir le droit à l’avortement, il faut aussi sensibiliser les femmes au fait qu’un avortement n’est pas un acte anodin.
  • Classée au centre, cette position me rapproche du centre-droit (bien qu’en réalité je sois plus à gauche qu’elle) : UMP, NC, MoDem.
  • J’aurai pu choisir l’option de gauche mais le fait de subventionner l’avortement pose problème, moins pour des raisons morales que pour un point de vue qui pourrait relever de l’axe 3. Je pense que l’avortement est préférable dans de nombreux cas et qu’il vaut mieux éviter de créer certaines vies pour les gâcher et les amener soit à se saboter, soit à se résigner au malheur et à la médiocrité. Je suis donc très favorable à l’avortement ; j’y voit même un recours salvateur, pour le bien de tous ; mais sa propagation militante me paraît aberrante, tout comme je me sent étranger ou indifférent à certaines initiatives dans le genre.
  1. LES DROGUES : La question des drogues est complexe : il faut avant tout tenir compte de l’avis des spécialistes.
  • Classée au centre, cette position me rapproche du MoDem et du Cap21.
  • C’est clairement une option choisie par dépit (les autres étant à l’extrême-droite ou à gauche). Je pense au contraire que l’avis des spécialistes n’est pas un repère important (et je ne le pense pas que pour ce sujet). La position de gauche m’agace car elle est lâche et attentiste ; autant basculer vers la retenue ou vers le lâcher-prise dans ce cas. L’usage de drogues pour une personne majeure ne relève que de sa responsabilité ; on ne doit pas être en infraction pour une consommation personnelle. Pour autant, les sanctions contre son trafic (drogues dures ou douces) doivent être maintenues.

AXE 3 – IDENTITE & RESPONSABILITE

  1. LA LUTTE CONTRE LA DELINQUANCE : Chacun est responsable de ses actes : on peut toujours décider de ne pas tomber dans la délinquance ; aussi, pour dissuader les délinquants de passer à l’acte, il faut que les sanctions encourues soient vraiment dissuasives.
  • Classée très à droite, cette position me rapproche de la droite souverainiste (MPF et FN) et des libéraux de droite (UMP et PLD/AL).
  1. DROIT DE VOTE ET NATIONALITE : Seuls les Français doivent avoir le droit de vote ; et, sauf exception, on ne peut pas être français sans avoir des parents français : il faut appliquer le « droit du sang », et non le « droit du sol ».
  • Classée à l’extrême-droite, cette position me rapproche exclusivement du FN.
  • Il s’agit d’une question très importante puisqu’elle renvoie directement au concept de nation et d’identité collective. Une telle idée doit être défendue. Cela implique également une restriction de l’accès à la nationalité. Naturellement, je suis contre l’ouverture du droit de vote aux étrangers ; je suis surtout en faveur de l’application du droit du sol. Le droit du sang est une aberration anthropologique, l’instrument d’un remplacement et de l’exploitation d’une population. Je suis d’accord avec le principe qui veut que la nationalité  »s’hérite ou se mérite ». En revanche, je ne suis pas contre la double-nationalité ; mais là encore, la nationalité, donc la citoyenneté, ne s’achète pas, elle se conquiert par la volonté, l’effort, l’apprentissage ; et le relativisme appliqué à ses normes originelles, non à la terre d’accueil.
  1. L’IMMIGRATION : L’intégration fonctionne quand les immigrés sentent qu’ils ont non seulement des droits, mais aussi des devoirs ; et il est important de lutter contre l’immigration clandestine.
  • Classée à droite, cette position me rapproche de l’UMP, DLR, CPNT, du PLD/AL.
  • C’est une question fondamentale. J’ai choisi celle, ferme et sélective, de la droite median ; plutôt que celle à sa droite qui sort du cadre de mes convictions et même, contredit énormément mon profil général. Il est évident que tout n’est pas possible, qu’il n’est pas légitime de se sentir chez soi partout et que certains éléments restent incompatibles ou en conflit. Pour autant, je ne peux valider une proposition telle que « Certains immigrés resteront toujours des étrangers : leur place est dans leur pays, pour notre bien et pour le leur » ; parce que justement, si un individu est responsable (et c’est l’un des piliers de cet axe), le sort n’a rien réglé pour lui. A ce moment, on ne parie plus sur un individu « responsable », mais pré-déterminé et dont les efforts seront systématiquement vains. Je déteste la résignation (car on peut croire à une certaine « fatalité » – en faire un dogme insurmontable est une autre étape) à l’idée que « nous devons être à notre place » (celle qui nous a été confiée par le hasard) et c’est précisément le refus de cette conception qui m’amène tellement « à droite » sur cet axe et sur toutes les autres questions, mais aussi celle-là malgré tout. Dans le même temps je crois effectivement et préfère que chacun ait sa place au travers d’un ordre social harmonieux, mais aucun déterminant mystique ou même rationnel/scientifique ne saurait justifier le recours à la politique pour décider de cette organisation, qui doit être avant tout naturelle, spontanée. Par contre il faut reconnaître à la réponse d’EXD, pas nécessairement mystique au demeurant, sa volonté de préserver l’équilibre pour tous, qui la rend dans une certaine mesure valide. Le risque véritable qu’elle présente est de sous-estimer l’autonomie morale d’un individu ; en généralisant un fatalisme fondé par ailleurs mais qui n’exclut qu’on s’en émancipe à titre individuel. Il y a là une ambiguïté possible, que je préfère résoudre ainsi, en refusant ce systématisme étendu à un niveau « intrinsèque » et figé. 
  1. La question concernant « La lutte contre la pauvreté et l’exclusion » concerne également cet axe.

 

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Zones de tolérance

Je crois qu’une position en elle-même ne veux rien dire si elle figée ; on ne peut être définitif et systématique dans un positionnement politique, sauf si on tient à nier la réalité des situations (et même, de toutes façons, la variété à l’intérieur de notre positionnement général).

Un positionnement comprenant l’ensemble des zones dans lesquelles on se sent naturellement à l’aise et en adéquation avec ses principes permet de donner du relief à notre position déterminée. Ici, j’ai ajouté les résultats de tests où j’accentuais exclusivement dans un sens donné mes réponses, sans allez cependant au-delà de ce qui ne me demande pas de  »sacrifices » politiques et sans pour autant oublier certaines positions dont je ne peux démordre, même si elles me maintenaient dans le sens inverse.

Zone de tolérance vers la gauche (Politest)

L’économique et le social  

Les manières de vivre  

L’identité et la responsabilité  

 

Zone de tolérance vers la droite (Politest)

L’économique et le social  

Les manières de vivre  

L’identité et la responsabilité  

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