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Voltaire – TRAITE SUR LA TOLERANCE –

18 Fév

Le promoteur du despotisme éclairé n’imagine pas la possibilité de libanisation de la société quand il affirme « plus il y a de sectes, moins chacune est dangereuse » comme si une inflation de contraintes et de tensions ne pouvait en découler. Peut-être car libérer les esprits, du moins ceux du peuple, de l’emprise religieuse n’est pas sa préoccupation ; il raille les conflits entre religions et s’en fait historiographe, mais ne s’intéresse jamais aux nécessités ou aux élans auxquels ces cultes ont répondu. C’est l’emprise du religieux sur le pouvoir qui le dérange. En occidental normalement éduqué et éclairé à outrance du XXe ou XXIe, on est enclin à penser comme lui (c’est mon cas particulièrement lorsqu’il suggère [chapitre 9] que les martyrs sont surtout politiques), ou vouloir croire comme lui (et laisser moisir ces chaînes et phares obsolètes), mais l’approche et l’argumentaire sont aussi [délibérément ?] superficiels que la narration est famélique dans ses contes Zadig et Micromégas.

Je ne peux me défaire d’un sentiment de foutage de gueule en parcourant ces gymnastiques déistes. Il y a trop de propos bizarres (chapitre 21 : « Moins de disputes, moins de malheur ; si cela n’est pas vrai, j’ai tort ») et de jugements gratuits (petit dégueulis en passant sur les égyptiens) pour sortir de ce Traité sans prendre Voltaire pour un charlot ivre de confiance. Il loue la tolérance des juifs dans deux chapitres lunaires, tout en mettant en avant les angles d’attaque pour apparemment les désamorcer : c’est soit un calcul (nécessaire ou simplement intéressant à ce moment de la vie et carrière de l’homme ?), soit de l’ironie si complète qu’on ne sait plus… Le catholicisme est naturellement la cible préférée ; les catholiques seraient les plus ardents et constants persécuteurs, en étant eux-mêmes peu persécutés.

Et puis il y a ce numéro d’équilibriste ou de pseudo puriste, d’un bon sens, d’un libéralisme, mais aussi d’une hypocrisie modernes : toutes les exactions seraient des nuisances à la foi véritable, il faut donc de la parcimonie (chapitre 10) ; il ne faut pas tolérer les intolérants (car ils passent à l’action) ; la superstition est le brouillon de la religion, c’est le moindre mal en guise de ‘garde-fou’ quand une religion structurée ne remplit pas le vide (chapitre 20 : « les lois veillent sur les crimes connus et la religion sur les crimes secrets »). En somme il est question de dosage, jamais de sens ; il s’agit d’atténuer le poids du religieux, pas de l’évacuer – sauf quand il ne partage pas notre culte de la tolérance (or régner quasiment sans partage depuis des siècles, peu importe la virulence ou le pacifisme de ce règne, revient à être intolérant), comme le catholicisme.

La prose de Voltaire est assez bonne et recevable dans l’ensemble si on est agnostique, religieux ‘libéral’ ou laïc ; mais le malaise typique pour du ‘correct en théorie, bancal en pratique’ bat des records ici. Si la chapelle pour laquelle Voltaire se battait avait un nom, ou n’était pas simplement les cours des puissants (pourtant il se moque des modes spirituelles ridicules chapitre 5-6), peut-être que ce Traité gagnerait en sérieux et en vérité – et pourrait plus facilement être attaqué, plus sincèrement être loué. Probablement à l’époque, un traité contre l’absolu (ou pour la société laïque) et l’obscurantisme était pertinent simplement en existant ; aujourd’hui le message est si galvaudé qu’une défense primesautière rend la lecture futile et pénible.

Note globale 34

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HABEMUS PAPAM –

28 Août

À travers cette papauté en déconfiture on sent l’expression d’un blues démocratique. C’est comme si cette volonté de désacralisation s’auto-invalidait fatalement, que la volonté de s’en prendre à l’autorité était devenue aussi sénile et débile que sa cible. La présentation de ces hommes d’Église et même de l’héritier de Saint-Pierre comme des papys routiniers, faibles ou simplets, instille un climat un peu absurde et lénifiant. C’est censé être une comédie piquante et compassionnelle, on assiste à une démonstration engourdie et pataude ; hormis le fantasme de progressiste étroit ou d’anticlérical vieillissant, il est difficile d’y trouver une quelconque motivation – sinon la revendication bizarre d’une joie piteuse à l’égard d’un pouvoir évanoui et de l’horizontalisation des rapports humains.

Mais le fond est trop mesquin. Qu’un pape soit une petite personne avec des envies enfouies et de la fatigue est recevable, mais qu’il soit présent exclusivement à la médiocrité, à l’ordinaire, ou à ses souvenirs et ses rhumatismes, tandis que sa religion et son esprit sont à ce point absents, est dans tous les cas délirant. À l’égard de ces hommes et de leur incarnation d’une institution fantomatique, le film semble avoir pour seul cap clair de ridiculiser, ou simplement tenter l’humour – avec cette ‘vibe’ à la fois agressive, obtuse et insipide propre aux gesticulations de Moretti, toujours prompt à accuser en jouant à celui qui doit partir et n’a donc pas le temps d’étayer. Nous sommes aux antipodes du Young Pope de Sorrentino, encore plus brutalement sceptique concernant la santé et l’intégrité du Vatican, mais qui, par fascination esthétique et par inclusion pragmatique [ou simplement considération des impératifs, opportunités et privilèges d’élites d’une cité-état par exemple], donne à voir une décadence catholique autrement pertinente – et tout simplement, malgré le mélange de déviance et de complaisance, réaliste.

Toute cette platitude servait mieux Mia Madre avec sa réalisatrice en plein réveil, mais aussi parce que le ressentiment et la vanité y étaient davantage mis à distance ; ou bien j’ai encore essayé de me convaincre de l’honnêteté de ce que produit Moretti et il ne m’aura pas trop ennuyé (La chambre du fils) ni lassé qu’avec ce film-là, ou son documentaire sur l’élection interne du Parti communiste italien en 1989 (La Cosa).

Note globale 28

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Les-

  • La méchanceté débile sous les apparences de la bonhomie relativiste.
  • Plat, laid, triste.
  • Paradoxalement plus improbable que Young Pope.

JESUS CAMP =+

31 Oct

Sans voix-off, ce documentaire ne prononce pas directement de point de vue, émettant pour seule réponse à son sujet des manifestations de sidération – par l’entremise de Mike Papantonio (animateur radio connu pour ses compétences d’avocat – un équivalent français serait Julien Courbet). Il s’agit de montrer des enfants « embrigadés » avec pour catalyseur un rassemblement évangéliste (dit ‘charismatique’) pour enfants et pré-ados aux USA, dans un camp des Kids On Fire School of Ministry régenté par Becky Fischer. Ce que nous voyons pourtant, ce sont des enfants affirmatifs, aux discours assumés et clairs (peu importe si leurs prémisses semblent abracadabrantes). Ils sont positifs, sérieux, apparemment solides ; ils ont confiance en leur vocation.

De cette manière ils se font l’écho des adultes les encadrant, qu’il s’agisse de leurs parents ou des prêcheurs, Betty et ses partenaires, porteurs de Vérité. Tout le monde est focalisé et sûr de ce qu’il connaît, le doute est inexistant, la passion régnerait sans partage s’il n’y avait pas une once d’inquiétude. En effet, comme tous les gens avec des garanties compromises ou snobées par une large part de ses concitoyens, ils sont conscients des menaces pesant sur eux ; comme tous les fondamentalistes, ils savent bien que la défaite de leur cause ou la négation de leur message scellerait la damnation d’un ensemble plus vaste, la dégradation et le chaos sur leur région voire sur la Terre.

Les enfants de Jesus Camp portent donc une lourde responsabilité ; et surtout leurs représentations sont achevées. Ce sont des personnalités hyper-structurées. Leur condition mentale n’est pas attirante ; non qu’elle soit nécessairement malsaine, mais le champ de perception la régentant est limité ; dans leurs esprits comme dans leurs vies, il n’y aurait donc plus de territoires à explorer ; mais des révélations irréductibles à approfondir. Est-ce pire que la négligence ? On dira que c’en est une ; que ces enfants ne sont pas traités comme des individus dont il faudrait aller trouver et nourrir la sensibilité, mais des enfants auxquels on dicte l’unique et bonne sensibilité. C’est l’idée selon laquelle soumettre un enfant à un arbitraire est nocif, intrinsèquement – et égoïste de la part des adultes.

C’est vrai, ce qu’affirment ces enfants n’est jamais plus que leurs enseignements, ou les ambitions qui en sont tributaires. Leur futur peut être une succession de régressions triomphantes ; on peut le lire dans le sens inverse ; cette adhésion à une béquille solide forge des êtres blindés, en confiance car reliés à une force supérieure à toutes les entraves et les contrariétés de la vie humaine et des mesquineries de la société. Ils vont traverser l’existence avec aplomb et même partir à sa conquête ; ils subissent peut-être toutes ces leçons, toutes ces règles, mais ils ne seront pas des victimes d’un ordre externe, ou alors ils sauront s’en échapper ; dans le pire des cas, ils n’auront pas la sensation et surtout pas la conscience de leur aliénation. Qu’ont à leur offrir les émancipateurs professionnels et les âmes indolentes ? Le plaisir et la science pour éviter la tristesse et retarder le dessèchement ?

Ils ont à craindre les répercussions d’une telle foi. L’accent est mis sur la collusion entre politique et religion. Aux États-Unis, les évangélistes sont une force électorale considérable et certaines de leurs aspirations peuvent inquiéter la démocratie. Directement ou non, ils plaident pour la fin de la séparation entre l’Église et l’État, ou au minimum entre l’Église et l’action politique. Des chiffres sont cités : 25% de la population américaine (soit 80 millions de personnes), se dit évangéliste. 75% des enfants étudiants à domicile aux USA sont sujets au ‘reborn’ (la régénérescence spirituelle). Cette force a des effets concrets, comme la nomination de Samuel Alito parmi les Juges de la cour suprême (janvier 2006). Surtout, Bush et Karl Rove lui doivent une part de leur succès (et ont d’ailleurs répondu à ses appels, comme le dénonçaient les héros de Alabama Monroe).

Le film contient des images où les enfants scandent en faveur de « juges vertueux » c’est-à-dire refusant l’avortement. Les missionnaires ont leur langage : des notions telles que « guerre sainte » sont de la partie et s’il faut se débarrasser de ses hypocrisies et de ses faiblesses c’est pour intégrer « l’armée de Dieu ». Becky Fischer appelle à réparer ce « vieux monde malade » en soulignant « God fixe the rules ». Louant « l’intensité de ces enfants » elle trouve légitime d’enseigner une foi intransigeante et la remise de soi à Jésus-Christ, d’autant plus lorsque les autres religions endoctrinent de façon agressive. L’islam est dans la ligne de mire ; pas de vociférations haineuses à son endroit, juste l’identification d’un adversaire. La vision binaire et la dynamique fanatique prennent parfois des atours grotesques, comme lors de la préparation d’une conférence, où Becky lâche quelque chose comme « pas de problème de micro au nom de Jésus ».

Cette session centrée sur le Diable recèle la fameuse séquence où Becky prend à parti Harry Potter : les sorciers sont les ennemis de Dieu ! En mettant de côté l’éventuel effroi ou dégoût que peut susciter une telle perspective, on peut lui trouver des caractéristiques géniales. Le purisme est magnétique, surtout dans des sociétés où le sacré s’est envolé ou enchaîné à la médiocrité, où l’inconsistance des analyses publiquement célébrées se prend pour les stigmates d’une pensée toute en nuance. De nuances, il n’y en a plus ici ; on ne joue pas, ou alors un autre jeu, sans dupes, ouvertement générateur d’élus et d’exclus, mais d’exclus qu’il s’agit de convertir. Les protagonistes de Jesus Camp sont essentiellement tournés vers l’admiration, ils ne sont que secondairement en chasse de bêtes noires. Papantonio, qui se déclare chrétien (méthodiste), a beau considérer que les évangélistes dévient des fondements du christianisme ; leur élan en tout cas est celui de bâtisseurs, pas de simples haineux dégénérés.

En revanche que l’objet des Jesus Camp soit toxique pour l’image de la chrétienté ; dans le contexte présent c’est évident. Ce mouvement est tellement difficile à encadrer que les critiques se portent davantage sur les incantations répressives ; s’indigner à propos des incantations répressives de la part des prêcheurs est courant, faire face à une croisade est peu accessible ; c’est pourtant le vrai problème, mais comme Papantonio, la plupart des spectateurs occidentaux auront juste de la peine à le concevoir. Le document a beaucoup choqué et les protagonistes du Jesus Camp ont attiré les quolibets. Ted Haggard (le coach de Donnie Darko en plus manifestement vaniteux et manipulateur), pasteur de la New Life Church à Colorado Springs (ville QG des évangélistes), sera l’objet de scandales le poussant à la démission (et à se présenter comme un homosexuel repenti). Le camp lui-même a subi des actes de vandalisme qui l’ont contraint à la fermeture.

Par ailleurs Papantonio profère des extrémités en estimant, dès l’ouverture, que la religion pose problème car elle divise les gens et l’Amérique ; pendant que les adorateurs de « l’unité » entre les hommes se trouvent étrangers entre eux, cela leur évite de réaliser qu’ils sont des concurrents. Enfin le film en lui-même est sans grand relief, digne d’un reportage audiovisuel plutôt apathique voire formellement médiocre, mais jamais tapageur ni irrespectueux. Le nombre d’intervenants en-dehors des enfants est faible, l’exposition des conditions de vie dans le camp pas à l’ordre du jour (plutôt cotonneuses et ludiques pour le peu qu’on en voit), l’approche de leurs milieux de vie (modestes/ »classes moyennes » ou pauvres) superficielle ; concernant les parents, la parole n’est donnée qu’à une mère doctrinaire, enivrée par les principes « judéo chrétiens ».

Note globale 59

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NOÉ =+

12 Déc

Curieux et finalement branlant, mais vaut tout de même le détour. C’est un énorme budget (130 millions de $) piloté par un ‘auteur’, un savant faiseur de blockbuster et une espèce d’artiste obscur en roue libre – le tout en Aronofsky, de nouveau sur un projet foncièrement atypique après les relativement normaux The Wrestler et Black Swan. Pour renouveler le grand-spectacle biblique hollywoodien, c’est une piste à prendre au sérieux ; pour honorer la source du genre, c’est embêtant naturellement – et comme l’écumer suffit à écœurer les cinéphiles et athées bien vaccinés, forcément un tel film part avec des handicaps.

Visuellement on passe par tous les niveaux qualitatifs à l’exception de la nullité – le style est éclaté et gargantuesque, exotique et modérément original (s’il l’est encore pour des yeux imbibés d’heroic fantasy). Religieusement il a l’air d’un pot-pourri ; autrement dit, Noah-2014 reprend les grands cultes à son compte, amalgame la chrétienté avec des élans et des mythes païens ou divers/libres (contemporains compris).

La véritable orientation, ce qui fait vibrer le tout, ne repose pas dans les livres. L’instinct religieux exprimé ici est éco-centrique (et le tournage est conséquent – les animaux sont tous numériques), pessimiste à l’égard de l’Homme (‘mauvais’), ambigu concernant ses mérites et son avenir. Les aspects sombres de cette vision tendent à pourrir le film : la crise de Noé, inexistante dans la Bible, implique le sacrifice de quelques cohérences ; la séance baisse en puissance à partir du déluge, donc la seconde heure.

Si on se contente de prendre Noé comme un film fantastique, il a également des atouts – par son univers, ses décors et via ses créatures (y compris ces géants de pierre). Les séquences ‘psychiques’ sont trop tapageuses, sans être vulgaires (globalement). Jennifer Connelly est mal exploitée, son personnage est réprimé, seulement subordonné à son mari – de quoi donner prise aux critiques, qui ne manquaient pas d’angles d’attaques. Seul le couple parmi la jeune génération est un peu creusé, tandis qu’Hopkins fait office de guest luxueux – à ce point il faudrait parler de cameo.

Note globale 64

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Suggestions… Mother !, Hardcore, Des hommes et des dieux

Scénario/Écriture (5), Casting/Personnages (6), Dialogues (6), Son/Musique-BO (7), Esthétique/Mise en scène (7), Visuel/Photo-technique (8), Originalité (5), Ambition (8), Audace (7), Discours/Morale (5), Intensité/Implication (7), Pertinence/Cohérence (5)

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SOUS LE SOLEIL DE SATAN +

21 Fév

sous le soleil de satan

C‘est la Palme du « Vous ne m’aimez pas, je ne vous aime pas non plus », la plus controversée et haïes de toutes avec La Grande Bouffe, celle de 1987 où le Festival est désormais diffusé à la télévision et envahi par les médias. Sous le soleil de Satan sort alors que Pialat est très connu du grand-public et vient de connaître son plus grand succès avec Police. Il adapte Bernanos en reprenant le roman (de 1926) qui l’a rendu célèbre et l’a poussé à faire d’écrivain son métier. Les principales péripéties sont gardées, plusieurs chapitres et de nombreux personnages éludés.

Menou-Segrais, rôle que se donne Pialat, est bien plus important que dans le livre, tandis que son héroïne Mouchette (Sandrine Bonnaire) partage la vedette avec Donissan (Gérard Depardieu). Pialat pousse ces deux derniers à des performances éreintantes, sur le plan physique et spirituel. La déchéance de Mouchette est plus inconfortable. Pialat gomme les aspects fantastiques voir mystiques propres à Bernanos pour ancrer son récit dans un réalisme complet, univoque.

Il fait interagir ses principaux protagonistes dans un contexte où Satan a gagné, depuis toujours. Ils ne se remettent pas de cette prise de conscience, fruit de la pure immanence pour Mouchette et d’aléas plus complexes pour Donissan. Et ils souffrent de vivre sans foi ni absolu, se faisant ainsi la proie des angoisses les plus archaïques, seuls face à la mesquinerie de leur présence. Toute l’énergie contenu par ces héros déchus est étouffée par leur absence de destin et de références.

Le style est théâtral voir hiératique, contrairement aux productions habituelles de Pialat. Les dialogues entre Donissan et Menou-Segrais sont passionnants, dès l’introduction où le premier confie ses doutes. Le spectacle demeure très obscur et manque de liant, comme si Pialat était au fond trop pudique face à son sujet. Il n’y a aucun plaisir à contempler Sous le soleil de Satan, en revanche le film stimule grâce à cet esprit de quête dont Pialat fait l’éloge, même si ses personnages s’y abîment.

Note globale 73

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