→ Généalogies d’un crime ** (France 1996) : Comédie dramatique légère dans le loufoque comme dans la psychologie. Abordable pour du Raoul Ruiz et d’intérêt faible si on attend un thriller même ‘différent’. Notes : Consistance 6, Formelle 6, Intensité 6, Perspective 5, Style 6, Sympathie 5. (56)
→ Le dernier des mohicans *** (USA 1992) : Excellent et convaincant (sur les rayons épiques et historiques, moins en terme de romance et d’aventures), proche de la perfection technique (notamment lors des scènes plus dramatiques). Malheureusement, à quelques flash près, c’est comme d’habitude chez Michael Mann (Heat, Public enemies) : pas de quoi entrer pour des années dans la conscience ou la mémoire du spectateur – en tout cas celui que je suis. Les interprètes pourraient être plus charismatiques, la trajectoire moins propre ; même si le film a le goût du véridique (reconstitutions, dialogues et enjeux) il est trop lisse pour développer du caractère ou devenir poignant au-delà de l’image ou de l’instant. Notes : Consistance 8, Formelle 9, Intensité 7, Perspective 6, Style 7, Sympathie 6. (74)
→ Monster Trucks / Monster cars ** (Canada 2016) : Connu pour son scénario imaginé par un enfant de 4 an. Au moins aussi bien que le commun du ‘Disney channel’ et pas déméritant face au lot de longs-métrages d’animation sortis en salles. C’est facile, dynamique, superficiel et aimable, avec une mascotte excellente [certainement meilleure que les amis humains interchangeables] et une belle fille aux côtés d’un héros dont les supposés tuteurs ne sont pas à la hauteur – pourquoi espérer autre chose d’un dessin animé pour enfants ? Le début ressemble à un film d’horreur adouci et en particulier à du John Carpenter (réal de Christine), le reste s’abandonne aux conventions. Notes : Consistance 4, Formelle 6, Intensité 6, Perspective 2, Style 5, Sympathie 5. (54)
→ La fille aux allumettes ** (Finlande 1990) : Du Kaurismaki des bonnes heures, pathétique et focalisé (sur une jeune femme effacée, ignorée, aliénée). C’est toujours un peu simplet mais il n’y a pas d’écarts, de chanteurs ou poésies moisis. Notes : Consistance 5, Formelle 6, Intensité 6, Perspective 4, Style 5, Sympathie 6. (58)
→ Le flic de Beverly Hills * (USA 1984) : Comédie sombre et creuse pondue pour servir de support à sketches pour Eddie Murphy, lequel saupoudre de punchline sans éclats ce film mollasson. Le scénario est assez misérable et son développement des plus patauds. Le film n’a comme atout qu’un capital sympathie mis en valeur de façon très niaise (notamment quand il s’agit de souligner la complicité entre les flics blancs et le prodige à la street credibility inouïe). Notes : Consistance 3, Formelle 5, Intensité 4, Perspective 3, Style 3, Sympathie 3. (38)
→ Au-delà des montagnes ** (Chine 2015) : Peu original et d’intérêt inégal selon les parties voire scènes – globalement l’intérêt et l’originalité sont croissants. La sensibilité n’étreint pas toujours un scénario à la hauteur. Notes : Consistance 6, Formelle 6, Intensité 7, Perspective 5, Style 5, Sympathie 6. (62)
Mini-Critiques : 2021: Juin, Mai, Mars, Fev, Jan ; 2020: Dec, Nov, Oct, Sept, 15, 14, 13 ; 2019: 12, 11, 10 ; 2018: 9, 8 ; 2017: 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1
Mini Courts : 2020, 4, 3, 2, 1
Mini Mubi : 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1. Courts & moyens Mubi : 4, 3, 2, 1
zogarok 
Laisser un commentaire