SDM 2022 (4-Novembre)

12 Déc

Les notes au détail (EFI-PTS) : l’Écriture, la Forme, l’Intensité ; la Pertinence, le Style, la Sympathie.

 

Beast – (action) : Peu crédible, sans puissance ni surprise, répétitif dans ses dialogues et sommaire dans ses moments d’accélération ou de supposée intensité. L’histoire avec maman défunte est pitoyable et l’éternel retour du rêve tribal amène à s’interroger sur l’existence d’une quelconque inspection des travaux finis. Techniquement ce serait potable si on ne voyait pas le lion de si près et que les rêveries ne se gâtaient pas inéluctablement. Le surgissement des braconniers aux deux tiers apporte un semblant d’espoir, vite anéanti ; L’ombre et la proie était prodigieux à côté de cette ineptie. C’est trop vain pour être odieusement mauvais et c’est donc un nouveau champion au royaume des ‘Insignifiants’. 243-233. (26–)

Vortex =- (drame) : Le mariage de l’égocentrisme et du matérialisme finit mal en général. Je n’ai pas grand chose à reprocher à ce film si ce n’est que j’ai finit par brutalement m’impatienter ; à quoi bon cette démonstration ? Pourquoi nous infliger en entier ces scènes avec le fils ? Car un silence et un égarement en valant un autre, en réduire la litanie n’aurait causé de tort à rien ni personne. Ce que ce film pourrait avoir de bon et même d’utile, The Father l’a déjà fourni et Tabou en a proposé une variation raffinée. Les laïus d’Argento et les quelques gestes d’amour sont tout ce qui anime cette séance où la vieille n’imprime sa présence que par un surcroît d’actes ou de propos aberrants. Sans le split-screen Vortex deviendrait mortellement sinistre et assommant, même si cela renforce le voyeurisme davantage que des qualités de fond ou de portrait. 465-544. (44)

X =+ (épouvante) : Bonne farce horrifique avec une poignée de grands moments, comme ce plan racoleur et génial avec le crocodile, ou les scènes de Wayne entre OSS 117 et Zardoz. Du bon sens à gros sabots concernant ses personnages. Avec autant de matérialisme parle bien mieux de la vieillesse que Vortex de Noé, car il introduit les regrets et ses vieux bien que ravagés sur tous les plans sont encore en état de se gérer et largement lucides. Un peu moins désinvolte le film avait une chance de rejoindre le haut du panier. C’est un complément très différent à Pearl. 577-677. (68+)

Decision to leave – (intimiste) : Vainement ampoulé, le scénario est délibérément confus et non étoffé. Ce jeu formel et narratif ne fait que gagner du temps et nous en voler. On ne sait à quoi s’en tenir avec cette femme (si on fait la bêtise d’accorder le bénéfice du doute, ce que je n’ai pas commis tant le personnage m’était désagréable tandis que l’inspecteur me faisait presque pitié avec son attitude de boyscout sous hypnose) et pas sûr que ça vaille le coup d’éclaircir le dossier… arriver au bout ne sert qu’à le confirmer. Donc un film sans surprise malgré les rebonds qui sont autant d’allers-retours entre fausses questions et faux-semblants qui assurément n’en seront pas. J’aimerais dire qu’au moins avec Park Chan-wook (dont j’ai aimé Stoker) jamais on ne s’ennuie mais Mademoiselle avait déjà sapé cette règle. 373-333. (32)

The Batman =- (suspense) : voir la critique. 487-564. (54)

Blonde =- (intimiste) : voir la critique. 275-365. (52)

Le monde d’hier -° (suspense France) : voir la critique. 332-222. (24)

Au cœur des volcans – Requiem pour Katia et Maurice Krafft =- (alternatif> documentaire 2022) : Comme souvent malheureusement avec Herzog, enthousiasmant au départ, tombe à plat ensuite faute d’entrée d’éléments significatifs. Tout en ayant par endroits son succès de film ‘contemplatif’. 375-465. (52)

La Maison + (fantaisie UK) : Pour l’ambiance, le visuel et l’animation. Bonne gestion du suspense mais scénario et écriture relativement légers. L’exposition du deuxième morceau est trop longue et inutile à la tension psychologique. Le dernier morceau (sur l’île) arrive à cumuler angoisse et optimisme, en phase avec le problème existentiel de son héroïne. 587-587. (72)

SDM 2022 : Aout à Octobre (3), Juillet (2), Janvier et Mars (1)

Mini 2022 : Mai, Avril, Mars, Février, Janvier

SDM 2021 : Décembre ou 3/3, Juillet ou 2/3, Juin ou 1/3

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