SDM 2022 (1-Janvier & Mars)

Les notes au détail (EFI-PTS) : l’Écriture, la Forme, l’Intensité (ou l’impact) ; la Perspective (ou pertinence), le Style, la Sympathie.

Les huit catégories de genre : Intimisme (empathie et personnages), Drame (lourdeur et extériorité), Fantaisie (évasion et imagination), Épouvante (effroi et agression), Suspense (intrigue et investigation), Action (aventures et divertissement), Comédie (humour et situations) & Alternatif (non-fiction et expérimental).

 

→ Spencer =- (intimisme UK) : Larrain est un cinéaste de la complaisance et de la sublimation ; je ne suis pas un adepte de son romantisme et encore moins intéressé par le cas Diana, or les deux options semblent indispensables pour respecter son film. Il faut reconnaître que, comme Jackie voire plus gratuitement encore, il se contemple avec une facilité rare, exigeant peu de conviction ; il y a pourtant de quoi s’ennuyer et les spectateurs venant défiants ou crispés seront impitoyables. Intellectuellement et moralement je suis dubitatif à l’égard du comportement de la princesse et du regard complice porté par le film ; mais sans être poignante, sa démonstration fonctionne. Le film donne chair et légitimité à des atermoiements d’une femme probablement pas à la hauteur, en tout cas inadaptée, pour se fondre dans cette organisation rigoriste – parfois absurde et quelquefois odieuse (la pesée), en général simplement traditionaliste. Vu en janvier grâce à PrimeVideo. 586-554. (48)

→ The green knight =- (fantaisie>drame Irlande) : S’apprécie surtout pour l’univers et les qualités picturales, parfois monumentales. On a là typiquement un beau spectacle accrocheur uniquement pour l’ambiance et la technique, dans une moindre mesure car il instille un certain espoir de divagation tant il passe son temps à éviter ou saboter les passages obligés. Pour mieux faire le vide avec une austérité digne de The Witch et la ferveur des mémoires de François Hollande. Ce film choisi un héros loser et s’y tient très bien ; l’intérêt de la manœuvre n’est pas flagrant. Si on y ajoute l’indien de service [Dev Patel] pour incarner cette figure de la mythologie arthurienne, il y a manifestement une volonté ‘relativiste’ – mais est-elle bien éclairée ? La conclusion confirme cette ambition du film de prendre à contre-pied la satisfaction classique pour de l’épique flamboyant ou simplement un succès franc. Hormis ternir le narratif et aplanir les scènes d’action, décidément le but poursuivi est obscur, ou du moins aucunement bénéfique en première lecture. Ça reste plus facile à voir et intriguant qu’un film avec une approche traditionaliste ou respectueuse, mais car il se prive des charmes moisis de la niaiserie courtoise et de l’héroisme frelaté, pas pour une contribution positive. Vu en mars grâce à PrimeVideo. 384-275. (46)

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Mini 2022 : Mai, Avril, Mars, Février, Janvier

SDM 2021 : Décembre ou 3/3, Juillet ou 2/3, Juin ou 1/3

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