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ASSELINEAU DANS « CE SOIR OU JAMAIS »

14 Oct

Président de l’UPR, François Asselineau a fondé ce mouvement avec un projet précis : sortir la France de l’OTAN, de l’Union Européenne et de la zone euro. Dans la foulée, il s’acharne à « désenfumer » les idiosyncrasies dominantes. Son positionnement sur l’échiquier traditionnel n’a pas d’intérêt puisqu’il recherche l’union sacrée au nom d’une vision pragmatique et réformiste.

Il est néanmoins issu de la droite souverainiste et défend des positions « antilibérales », critiquant le néolibéralisme économique, la médiacratie, la farce de la représentation parlementaire et des dualités politiques. Il s’en prend notamment aux « antisystèmes » et aux postures populistes vouées selon lui à verrouiller le système, citant souvent le cas du FN (« épouvantail consentant »).

Boycotté par les médias, le personnage a été reçu pour la première fois (début Octobre) en plateau par Frédéric Taddéi, dans son émission Ce soir ou Jamais. Mais cette invitation arrive bien tard : prétendant invisible lors de la course à l’Elysée de 2012 (il n’a pas été en mesure de réunir les 500 signatures), Asselineau ne peut plus que décrire la mise en oeuvre du TSCG, dont l’application officielle aura lieu le 1er janvier 2013, mais dont les préceptes sont déjà en partie appliqués et inscrits dans la Constitution.

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Blog de l’UPR & d’Asselineau

L’interface AgoraVox de Asselineau

Page Wikipedia (pas de version française)

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*Le TSCG est déjà officiellement validé par le Gouvernement Français, mais pas encore dans toute l’Europe.

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La Vidéo… 2 > Féminisme – Tiens-ta langue ou disparaît

La Vidéo… 1 > Mirage anti-passéiste des ploucs élitistes de Gauche

La Vidéo… 0 > Marion Maréchal Le Pen – quelle envergure pour le nouveau FN ?

POTENTIEL ELECTORAL DES ALTERNATIFS : BIENTOT AU-DELA DE LA BLOGOSPHERE ?

29 Fév

Marine Le Pen a franchit un palier dans l’opinion, devenant progressivement une présidentiable envisageable. Cette évolution se reflète dans les intentions de vote officielles ou elle est devenue très forte, mais aussi sur Internet ou elle se trouve régulièrement en tête de sondages sans valeur scientifique mais révélant les positions des internautes de passage.  Ces chiffres sont contestables, ils sont même souvent irréels et absurdes, mais ce sont néanmoins des indicateurs précieux. Alors on hésite à trancher : phénomène factice (voir fabriqué) ou un signe du temps ?

On sait que Internet est pris d’assaut par les partisans et militants des partis ou formations classés « extrêmes » à la va-vite et par nécessité de combler les cases de l’échiquier traditionnel ; cela concerne essentiellement le Front de Gauche et le Front National (et le FDG n’est plus à la traîne aujourd’hui).  En vérité, c’est tout le vote alternatif (ou assimilable à une telle étiquette – comme Bayrou voir Chevènement) qui est privilégié sur Internet ; Bayrou connaît quelques succès et sur AgoraVox, les fans du méconnu mais brillant (jusqu’à ce qu’il se mette à ergoter depuis quelques temps) Asselineau lui permettent d’atteindre les 7%.

Sur ce dernier site, Marine Le Pen n’est « que » deuxième avec un score comparable (17%) à ceux qu’elle obtient aujourd’hui dans les sondages et que son parti a affiché lors des Cantonales de 2011. Nous sommes loin des 30% à 80% observables (surtout il y a un an et demi-deux ans) sur l’ensemble des sites de sondage Internet et même sur de nombreux Blogs.

La droite dite « républicaine » est la grande victime des exigences des Internautes, tandis que les conservateurs de gauche (le PS et ses auxiliaires) incarnent régulièrement le troisième homme derrière Mélenchon et Le Pen, ou bien le challenger de la championne du camp souverainiste. C’est selon et il y a plusieurs échelles très variables quant à ces rapports de force.

Finalement, les succès s’observant sur Internet mesurent l’implication militante, les mouvements de fond mais surtout la forte identité des partis ou personnages et leur aptitude à incarner le changement.  Les plateformes structurées et les mastodontes tout-puissants n’ont pas les faveurs de ceux qui peuvent choisir leur actualité et la réfléchir eux-mêmes ; c’est ce qu’il faut retenir, car ces attitudes forment le réservoir potentiel de majorités futures aptes à contribuer à la transformation de la société.

Voici le compte-rendu de sondages proposés sur mes blogs au sujet de ces « Alternatifs » quel-qu’ils soient, avec un développement plus attentif des chiffres les plus récents, c’est-à-dire ceux observés sur Zogarok.

Le cas Marine Le Pen

Sans monopoliser les urnes virtuelles ouvertes sur Zogarok, elle est une compétitrice de premier plan et l’une des favorites. Les chiffres de Janvier sont éloquents, à mi-chemin entre ceux donnés par les instituts officiels et les sommets olympiens de la poignée de sites de sondages politiques quasiment mis sous tutelle d’inconditionnels pathologiques du FN.

A l’heure ou « national » est un gros mot et un extrémisme, alors que les fiertés patriotes sont assimilées à des lubies de ploucs et de beaufs bas-de-front ou hargneux, Marine Le Pen porte l’espoir d’un peuple soucieux, non pas d’entretenir de quelconques mythologies villiéristes, mais simplement, c’est pourtant colossal, de redonner au destin national toute sa légitimité.

Soumise à un jeu pervers des médias, elle a d’abord été diable new look accepté pour sa « modernité », avant d’être traitée avec une condescendance narquoise – cela lorsqu’elle est face aux journalistes. Après coup ou entre eux, le ton redevient plus grave, pas moins outré : la menace mariniste est martelée sans que l’on comprenne bien la nature de ce danger présumé. En effet, les invectives, les anathèmes et les envolées émotionnelles abondent et Le Pen se voit soudain chargée de maux et de tares avec lesquels elle n’a jamais flirté.

A défaut de casseroles, la candidate Marine Le Pen croule sous les peaux de bananes, les anecdotes et les attaques  infondées – elle doit se défendre d’appartenances farfelues et est constamment invitée à renier ce qu’elle est. Il lui faut donc en permanence se justifier sur un front (alors que le niveau est digne d’une cour de lycée ou d’une manifestation ou éructeraient des « chiens pour vieux » -pour reprendre un dandy ubuesque) tout en normalisant ce qui n’a rien de répréhensible ou d’odieux en soi, c’est-à-dire le fait d’être Marine Le Pen, française, patriote, populiste appelant le peuple à reprendre en mains son destin en arrachant leur nation à l’emprise du dogme mondialiste et d’une décadence éthique promue avec violence – cette violence dont les nations orgueilleuses et la culture arabe font les frais. 

Parce qu’elle est la seule des six grands candidats à assumer une vision du monde alternative dans un projet construit, cohérent et transparent, Marine Le Pen est la leader logique des authentiques réformistes, puisque la rénovation passe, aujourd’hui, par la restauration des souverainetés nationales, alors que le sociétal-cosmétique pétrifie l’univers politique.

→ une côte de popularité de 51% (sympathie pour le personnage)

→ un potentiel électoral de 45% ; 17% des « zogarokéens » en font leur candidate prioritaire et 26% voteraient pour elle si l’élection n’incluait que les six principaux candidats

→ une crédibilité présidentielle de 43%

→ au second tour, en duel face à Hollande, elle perdrait d’un petit point avec 41% (contre 42%) et devancerait Sarkozy avec 40% (contre 32%)

→ enfin, 58% pensent qu’elle sera au second tour (35% face à Hollande, 13% face à Sarkozy et 10% face à Bayrou)

→ 17% pensent même qu’elle sera élue Présidente (Hollande et Sarkozy se partageant l’ensemble des pronostics récents, Bayrou étant très mineur et Mélenchon récupérant les miettes)

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Le cas Mélenchon

Le lieutenant-dinosaure en chef est très populaire sur le Net ; il est notamment le grand champion des internautes d’AgoraVox, site d’information alternatif d’une richesse et d’une liberté extraordinaire, mais subissant, comme d’autres, un bourrage massif. Les articles pro-Mélenchon y abondent et les rares sceptiques ou détracteurs sont « moinssés », c’est-à-dire notés négativement. Pourtant le leader de la Gauche radicale semble avoir davantage de crédit en tant qu’ « agitateur de service » auprès du « marais » électoral (l’expression existe) et d’un espace d’électeurs conservateurs et modérés ; en d’autres terme, ceux qui tiennent Mélenchon pour un rénovateur au sens strict sont ceux qui le verraient bien figurer poliment dans une majorité de Gauche pour égayer la partie, ou bien sont des centristes divers rejetant, par principe, tradition et par éthique Marine Le Pen. En effet, la diabolisation plombe encore la candidate FN, au point qu’on ne veut même pas lui reconnaître ses qualités ou son potentiel sociologique le plus évident. Un sondage en particulier illustre ce phénomène en consacrant Mélenchon comme meilleur défenseur de la cause ouvrière selon les Français, loin devant Marine Le Pen. Sondage néanmoins étrange et en contradiction avec une foule d’observations antécédentes ; sans doute ceux qui voient en Mélenchon la solution aux maux des ouvriers sont à retrouver parmi les cadres, les hauts salaires, les légions du PS et du Modem, qui ne sauraient tolérer que Le Pen puisse se targuer d’une quelconque représentativité.

Dans la campagne, Mélenchon est néanmoins l’incarnation d’une gauche fanfaronne mais piégée par ses réseaux et ceux dont elle est le valet. Gageons que Méluche sera l’archaique-prétexte pour tenir les vieux dogmatiques, révolutionnaires embourgeoisés et anticapitalistes par profession. Pour certains ouvriers, il y a une forme d’emprise gauchiste dans leur environnement professionnel : avec une figure aussi puissante que Mélenchon, ils devront faire allégeance sous peine d’être bannis ou pointés du doigt. Pour les engagés sérieux, il faudra se résoudre à déléguer sa cause à des gaudrioles. Mélenchon prétend encore régulièrement (il l’a notamment fait face à Eric Zemmour dans On est pas couché) que les syndicalistes souffrent de leur statut, qu’il n’est pas facile d’afficher des convictions, au point qu’on serait persécuté ou pointé du doigt… Qu’il comprenne qu’au moment ou il fait la promotion de l’internationalisme et se fabrique un personnage bardés d’anecdotes et de tics de militant haut gradé (au Parlement européen, il fait traduire les chartes et les dossiers en espagnol, refusant le français au même titre que l’anglais), ceux dont il prétend être le porte-parole (illusion dans laquelle ses maîtres le conforte) attende un changement qui ne vient pas. Y aura-t-il un Mélenchon bis (pourvu que ce ne soit pas Clémentine Autain) ?

→ Sur Politiscore2, ancien blog de sondages politique, Mélenchon était challenger aux côtés de Marine Le Pen et même, en son temps, de Dominique Strauss-Kahn. Ces trois-là tournaient entre les 17% et les 29% (17% à 25% pour Mélenchon, 19% à 29% pour Le Pen), selon les périodes et les mouvements. Pour le dernier sondage du blog, le leader du FDG s’est effondré alors que Sarkozy se ressaisissait et qu’Hollande s’affirmait ; il a fini sa course à 12% au pied du podium. Déjà, le sondage estival, moins fréquenté, ne lui accordait que 14%, mais il sauvegardait sa seconde place derrière un FN vigoureux (25%). Ces chiffres ne renvoient qu’à eux-même ; peut-être qu’ils réflètent néanmoins une certaine désillusion, voir une amertume, chez les visiteurs de Politiscore et les votants sur Pixule (ou sur les rares messages ou forums ayant repris ces sondages), qui était la mienne (mais n’était pas signifiée sur ce Blog plus orienté chiffres qu’opinions).

→ Les fans de Mélenchon ne semblent pas être légion non plus sur Zogarok ; s’il est légèrement sur-représenté par rapport à la moyenne des sondages publics, son succès est mitigé (14% dans l’hypothèse d’un tour concernant exclusivement les 6 candidats des grandes formations). Le problème est surtout dans son déficit de crédibilité : c’est un présidentiable pour 29% des votants (67% sont d’un avis inverse). L’aura du personnage est cependant réelle, puisque sa popularité culmine à 51% (taux de sympathie), critère sur lequel il talonne Marine Le Pen et François Bayrou. Un phénomène confirmé par sa performance dans la somme toute très chiraquienne compétition du candidat le plus sympathique. Reste à transformer l’essai et en janvier, ils n’étaient que 36% à envisager possible un vote en sa faveur (45% pour Hollande)

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Le cas Bayrou

Bayrou n’est pas un authentique alternatif dans le sens ou c’est l’alternative de deux étiquettes et qu’il incarne la synthèse des variantes d’une vision du monde dominante. Il n’a pas « un pied dedans, un pied dehors » comme certains se plaisent à le dire ; il a les deux pieds dedans et tente de devenir le gros bras d’une cour ou il a été relégué au fond à droite (et bien à droite quoiqu’il s’en défende).

Avant qu’on ne réalise que les « extrêmes » submergaient le Net, on pensait que l’internaute moyen était un bobo centriste, un étudiant de centre-gauche ou un trentenaire « dynamique » de centre-droit. Le cliché était largement relayé car les observateurs manquaient de recul mais aussi de spécialisation. Aujourd’hui, nous savons qu’Internet a permis de restaurer des débats, des idéologies et des valeurs oubliés de la scène publique et snobés par les médias traditionnels ; nous savons que ces convictions sont multiples et que seule la droite « conservatrice » et de consensus à la Chirac-Borloo n’a guère de troupes ni de repères. Bayrou et le MoDem sont effectivement des puissances notoires ; l’homme a porté un véritable espoir en 2007, il a ratissé large mais il y avait une cohérence dans le vote Bayrou (et cette volonté de dépasser les clivages), malgré des motivations initialement disparates. Pourtant, depuis, c’est le vide et Bayrou n’a pas su conforter son personnage, asseoir son autorité, s’autoriser l’envergure d’un leader charismatique ou proposer de recettes alternatives structurées et cohérentes. En l’état, Bayrou reste un politicien atypique, mais trop indécis, trop veule peut-être en dépit de ses bonnes intentions, pour être un rénovateur. Surtout que ses prescriptions face à la crise sont soit hasardeuses (que signifie la proposition de référendum de « moralisation publique » de dimanche dernier ?)  soit délétères : François Bayrou est un européiste convaincu. Certes, l’Europe qu’il prêche est probablement la plus humaniste, la plus sincère et, n’en déplaise à Mélenchon, la plus « sociale » à court-terme. Mais le Président du MoDem accepte et même accueille tous les dogmes qui sont aujourd’hui, sur le point d’aboutir ou de s’effondrer (dogme néo libéral, dogme mondialiste, dogme d’une UE supranationale et omnipotente sur les peuples qu’elle enserre). Bayrou montre un chemin à son image, c’est-à-dire qui absorbe tout dans un élan sans failles et presque superstitieux ; son narcissisme et sa générosité sont indissociables. Pourtant l’appel à la loyauté ne suffit pas à instaurer  ni la morale, ni la paix et l’équité.

Le cas Dupont-Aignan

Nettement moins discret sur internet, NDA reste cependant dans l’ombre des autres alternatifs. Il peut encore devenir le candidat de substitution pour les nationaux/nationalistes, patriotes et souverainistes réticents devant l’aura sulfureuse du Front National ; malheureusement, il semble que ça ne prenne pas. Sa critique fournie et son acuité au sujet de l’Europe, sa dénonciation des réseaux et des puissances souterraines, son gaullisme pragmatique façonnent une proposition intéressante. Notons que ce gaullisme n’est pas que de posture, il est tout à fait intégré alors que par ailleurs, Dupont-Aignan a démontré par son soutien aux « Indignés » grecs qu’il était un ami des nations libres et des peuples souverains. Quel que soit son angle de vue, le quidam honnête reconnaîtra à Nicolas Dupont-Aignan une grande cohérence mais surtout, une ténacité et un courage exemplaires, face à la condescendance des médias, face à l’indifférence des grandes formations, face aux gauchistes ridicules qui le refoulent quand il vient se légitimer en joignant les paroles aux actes, quand ceux-là ne font que récupérer des désespoirs et un chaos pour s’arroger une contenance.

Dupont-Aignant n’est pas une valeur sûre, c’est un fait et il peine à émerger. Il est cependant arrivé, lors de timides mais significatives rafales, que NDA s’affirme et joue un rôle dans les vieux pixules sur Politiscore ; ces coups de boutoir ont fini par l’installer comme un candidat mineur, mais existant !

Pourtant et même si le média Internet a permis de relever les qualités du candidat « gaulliste », évoqué auparavant seulement pour être raillé (ses déclarations ou spots les plus hasardeux ou  »kitschs » se sont substitués à son discours, avant qu’il ne soit humilié par les laquais du Grand Journal de Canal+), la percée de NDA reste modeste. Alors même qu’il obtient une vague reconnaissance, peut-être même un certain crédit, NDA n’arrive pas à créer une dynamique – son élan est probablement contenu par le poids du nouveau FN et l’enthousiasme profond pour Marine Le Pen. Une sorte de « vote utile » du camp national auquel NDA pourra cependant se substituer dans les années qui viennent si Le Pen 2 perdait de sa superbe.

→ Sur Politiscore2, NDA s’est installé aux alentours de 2%, soit une poignée de votes (5, 6, 10, selon l’ampleur acquise par le Pixule). Il a bondit de façon fulgurante lors du sondage de fin 2011, atteignant les 6%, performance notable qui portait le camp de la droite nationale à 35%, refermant Politiscore sur un record pour un bloc qui, ici sur Zogarok, n’atteint pas, pour l’heure, une telle hauteur (et évidemment encore moins -deux fois moins- dans les sondages globaux réalisés sur des échantillons larges et représentatifs par les instituts de référence).

Il reste donc un outsider, toutefois, il y a pour lui une marge de manœuvre, une carte à jouer, qui se reflète bien dans les scores recensés ici. Car si seuls 16% des zogarokéens l’admettaient en janvier comme un présidentiable crédible (contre 10% puis 14% des visiteurs de Politiscore un an plus tôt), 29% admettait l’hypothèse d’un vote en sa faveur – alors même qu’il atteignait les 32% de popularité. Il y a donc, vis-à-vis de NDA, un doute, un besoin de confirmation : il s’agira pour lui de faire preuve de pédagogie et d’éviter tout dérapage ou toute facilité – voir policer ses expressions que certains chiens de garde ne manquent pas de reprendre pour ridiculiser et appauvrir (rappelons-nous du « un euro égal un franc » réduit à une division bourrine du capital des français par 6,6).

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Désormais, ce qu’il nous faut espérer et/ou deviner, c’est si le potentiel des candidats « alternatifs », qu’il s’agisse d’une posture, d’une sale manie ou de reflet d’aspirations politiques et idéologiques authentiques, va fructifier et déboucher sur un bouleversement des habitudes électorales.

Ces scores du Web qui sont si différents de ceux des sondages mais aussi souvent des résultats effectifs issus des urnes ne sont pas le signe que d’un désarroi ou d’une colère, ni la démonstration du fossé entre les Internautes politisés et le reste du Monde. Ils nous enseignent que les mentalités changent et les visions se décloisonnent ; ce qui passe pour un décalage est peut-être le début voir le moteur d’une rénovation globale.