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KIRIKOU, LES DEUX SUITES =+

13 Juil

Suites de Kirikou & la Sorcière.

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KIRIKOU ET LES BÊTES SAUVAGES ***

 

3sur5  Kirikou et la Sorcière est devenu, à raison, un film phare de l’animation française. Les œuvres suivantes de Michel Ocelot (Dragons et princesses, Les Contes de la Nuit..) ont bénéficiées d’une plus grande attention de la part des critiques et ont enchantés elles aussi les spectateurs.

Parmi elles, Kirikou et les bêtes sauvages, sept ans plus tard (2005). Ce n’est pas tant une suite, plutôt un bonus, une excroissance venue banaliser son petit héros, passer un temps à part, sans but particulier, sinon la balade ludique. Cette fois, Kirikou enchaîne les aventures et se découvre potier, jardinier, marchand.

Le film se découpe en trois grandes séquences ; dans la seconde, la meilleure, Kirikou s’écarte du village et nous permet d’explorer des endroits rivalisant de beauté. La troisième en revanche renvoie aux limites patentes de cet opus : une narration fragile et peu ambitieuse.

Note globale 66

Page IMDB  + Zoga sur SC

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Voir le film sur YouTube (voix off pour aveugles)

 

 

 

KIRIKOU ET LES HOMMES ET LES FEMMES ***

3sur5 En 2012, c’est le second retour de Kirikou sur grand écran. À nouveau ce sera un passage discret et une jolie réussite. Définitivement, le Kirikou de 1998 est une manne et les deux suites sont venues prolonger le plaisir du spectateur ; dans les deux cas, Ocelot ne cherche pas à ré-éditer l’exploit, mais bien à faire durer, à revenir sur des images connues pour emprunter des sentiers absents la dernière fois, allez chercher le quotidien ou l’extraordinaire qui se déroulait hors-champ ou à-côté de la croisade.

Dans Kirikou et les Hommes et les Femmes, tout se passe dans le village. La structure est celle du film à sketches. Plus lyrique et enjoué que le second opus, celui-ci en gomme les défauts majeurs. Il est mieux raconté et ramène Karaba au premier plan.

Par ailleurs, l’animation est plus élaborée, numérique à l’instar de Azur et Asmar ; et comme pour lui, peut-être parfois statique. Toutefois le résultat, lorsque la 3D l’emporte sur l’image artisanale, est beaucoup plus fluide et lisible que dans le cas du pourtant merveilleux Azur.

Note globale 68

Page IMDB  + Zoga sur SC

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