UNDER THE DOME – SAISON 1 **

2sur5  Subitement, la bourgade de Chester’s Mill se retrouve coincée sous une bulle. Aucun contact n’est possible avec l’extérieur, aucune information n’existe sur ce phénomène. Pendant cette première saison de treize épisodes, les habitants cherchent à comprendre et s’adapter ; il faudra cependant attendre la saison 2 pour qu’ils prennent pleinement conscience qu’il n’y a aucun espoir de quitter la bulle et qu’il faut apprendre à y vivre et à s’y projeter.

Révélations série de l’été 2013, Under the Dome, adaptation d’une œuvre de Stephen King, connaît en ce moment un vif succès en France grâce à sa diffusion sur M6 ; contrairement à Walking Dead par exemple qui est restée refoulée au streaming ou au câble, celle-ci a très vite été absorbée.

J’ai découvert Under the Dome il y a déjà plusieurs mois ; c’est une honnête série, avec un pitsch stimulant, mais je n’en suis décidément pas fan. J’avais beaucoup d’avance… mais passés les deux prometteurs premiers épisodes (où cependant déjà l’action est bancale), je me suis lassé, forcé… Il a même fallu le passage TV pour que je m’y remette et boucle la saison. Non que le spectacle soit mal-aimable, simplement rien de plus que prévu ne se passe ; et même moins que cela ! Surtout, il n’y a pas de piste forte, de dossier important ; tout est traité à un niveau égal, se dissipe et s’aligne. La tension est permanente, mais elle est aussi sacrément nonchalante !

Beaucoup de choses faciles, de détails hasardeux ; des traits sociaux et psychologiques parfois bien trop épais. Et des occasions manquées : après l’échec du missile lancé depuis l’extérieur sur le dôme, une crise majeure aurait dû se répandre dans la ville. Or il n’en est rien : quelques timides émeutes, une évocation rapide de la famine imminente… puis tout se tasse. Et c’est bien le problème de la série. Les scénaristes semblent être dans la confusion, la prudence excessive et ce qu’ils mettent en place est faible. Les lourds secrets des uns et des autres ne font pas le poids, en plus de balader quelques incohérences – les personnages sont bien faibles et le rapport au temps n’est pas crédible. 

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