DANS L’OMBRE DE MARY – LA PROMESSE DE WALT DISNEY =+

4 Mar

Les studios Disney se tournent vers leur histoire. Dans L’Ombre de Mary raconte la genèse de Mary Poppins, portant à l’écran les aventures de cette héroïne littéraire en 1964. Les résistances et critiques de Pamela Travers, auteur de la série de romans dont Mary Poppins est issu, compliquèrent la mise au point de ce film devenu culte.

Le portrait dépasse la simple caricature de la vieille auteure aigrie (même si on y passe et s’en amuse). Ce qui fait la richesse du personnage ce sont ses fortes valeurs, ses règles personnelles, sa démarche normative permanente, son exigence et sa froideur théâtrale mais sincère, instinctive.

Le film s’intéresse aussi à ce qu’elle investi dans sa création, ce qu’elle redoute de perdre et ses espérances quand à la vie. Cette démarche enveloppe une architecture classique marquant l’évolution et l’ouverture d’un personnage avec pour accompagner la remise à niveau, des flash-back d’un passé formateur dévoilant les clés du présent.

C’est aussi l’occasion de constater qu’Emma Thompson est une des seules actrices de son temps à oser vieillir. Le choix de cette actrice est ironique puisqu’elle avait incarnée la nounou dans l’adaptation de Nanny McPhee en 2010. Mais cette fois il y a une profondeur derrière les principes.

À ce portrait vibrant s’ajoute l’esquisse de celui de Walt Disney, le père fondateur. Incarné par Tom Hanks il est gentiment égratigné, ne tenant pas toujours parole, mais son égocentrisme ne fait que nuancer la présentation d’un génie. En incorporant quelques critiques sur leur business et leur géniteur, les studios Disney se taillent une propagande en toute transparence. La fraîcheur de ce mélo et l’authenticité de l’héroine le valent bien.

Note globale 69

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Suggestions… La Reine des Neiges + Les Vestiges du Jour

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2 Réponses to “DANS L’OMBRE DE MARY – LA PROMESSE DE WALT DISNEY =+”

  1. Ronnie mars 6, 2014 à 19:09 #

    Frais assurément, authentique j’ai quelques doutes, cela-dit j’ai passé un bon moment, appréciable par les temps qui courent.

    • zogarok mars 7, 2014 à 02:18 #

      L’auto-promotion est plus subtile, puisqu’il y a « l’auto-critique » gentille. Mais le portrait de Pamela, lui nous donne quelqu’un d’authentique, pas en carton. Et le tandem Hanks-Thompson fait des merveilles. Heureusement d’ailleurs, le film aurait été tout nu sinon.

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