3sur5 Le joli titre français va mieux à ce film que ce qu’aurait donnée une traduction littérale à la québécoise, Entrapment se convertissant en »piégeage ». Haute Voltige c’est : deux heures de virtuosité pure, de rebondissements légers et de péripéties conventionnelles, encadrés par une romance bigger than life. L’ex James Bond Sean Connery est recyclé en richissime gentleman cambrioleur et monte avec Catherine Zeta-Jones un coup ambigu.
Comme un Limier sans peur de flancher sous le poids des approximations, Haute Voltige se nourrit de jeux d’alliances et de manipulations, auxquels se mêlent sentiments et autres formes de loyautés subjectives. Des incohérences mineures parsèment la séance, comme l’ADN laissé par le chewing-gum au moment du vol du masque. Ça n’inquiète pas les pros anticipant les moindres détails ? Manifestement non. Est-ce que ça passe : totalement, si on consent à se laisser bercer par des illusions aussi grossières.
Et les arguments sont là. Association de deux magiciens, un vieil expert et une hôtesse de charme, l’élégant tandem de Entrapment vole au-dessus de ces considérations. L’une des scènes-clés du film consiste à observer les contorsions de Catherine Zeta-Jones et sa doublure dans une tenue très serrée. Le film tourne à la démonstration d’excellence formelle (et un peu émotionnelle) de la part de John Amiel, déjà réalisateur du classiciste et surtout beau thriller Copycat.
Note globale 56
Page Allocine & IMDB + Zoga sur SC
Suggestions… Hors d’atteinte
Voir le film
Voir l’index cinéma de Zogarok
.
Commentaires récents