MADAME IRMA =-

26 Mai

madame irma

Trois ans après 7 ans de mariage en solo et cinq ans après Les rois mages qui rassemblait tout le trio, Didier Bourdon présentait Madame Irma en reformant une partie des Inconnus. L’acolyte présent sur ce coup n’est plus Campan, c’est Pascal Légitimus. Campan était souvent co-réalisateur avec Bourdon (Le Pari, Les trois frères), cette fois Yves Fajnberg assure le relais. Ce dernier est l’auteur de Vive la vie, avec Bourdon dans le rôle principal, sorti un an plus tôt.

Dans Madame Irma, Bourdon est le directeur de la filiale française d’une multinationale. Il mène donc une vie confortable jusqu’à l’annonce de la présidente US d’une vague de licenciements et de la fermeture des canards boiteux de l’entreprise. Mis au chômage, il craint alors que sa femme le quitte. Son fils le méprise, son ex-femme est peu aimable, les solutions de secours sont inexistantes et son seul soutien est un ami médecin interprété par Légitimus. Après une visite chez Olga, il se recycle dans la voyance.

La machine met du temps à démarrer et la séance ne vole jamais très haut. La banalité des conclusions douche gentiment l’enthousiasme. Malgré ce caractère quelconque, Madame Irma attire la sympathie. Imaginer ce que serait le film sans Bourdon lui porte un coup rude, car ses atouts potentiels sont sous-exploités (Légitimus) voire carrément occultés (l’ex-femme). Il y a cependant de bonnes idées, comme la présence de Kate O’Brian, la patronne au « no pain no gain », sorte de vitrine thatchérienne en mode Gremlins 2 (sans gore fluo). Au rayon social, Bourdon fait comme d’habitude dans le  »populisme » léger.

Note globale 52

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